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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 08:43

GLYPTIQUE                                                                                                          

              Art de graver en creux (intaille * ) ou en relief ( camées * ) sur des pierres fines pour fabriquer des cachets* et des sceaux* : cet art fut très répandu dans les civilisations Sumérienne  et Babylonienne, romaine et grecque  qui en  faisaient un grand usage et dont certains sceaux ayant traversé les ans furent réutilisés : Charlemagne utilisa comme premier sceau une tête de Marc Aurèle qui fut suivi d’un autre à l’effigie de Sérapis …

              Selon le sujet représenté ces pierres peuvent porter des noms particuliers tels que : " Scarabé " avec insecte -"Cyrille" avec visage laid-"Affrontés ou Opposés"  avec deux têtes en vis à vis , "Caprices ou Chimères "  fantaisistes  etc ...

              Les ouvrages traitant de la glyptique sont nombreux et souvent classés avec ceux traitant de numismatique ;certains d’entr’eux traitent d’ailleurs des deux domaines comme , par exemple , le «  Trésor de numismatique et de glyptique «  de Lenormant (1850)

L’un des premiers artistes français à s’être illustré dans cet art à la fin du XVI° siècle  est Coldoré  

  

GLYPTOGRAPHIE                                                                                                                          1)Ouvrage décrivant des pierres gravées :camées*,intailles *,cachets* etc  , le mot « pierre «  devant être pris au sens très large en incluant coquillages, minéraux, végétaux durs et parfois même certains métaux .

                                      2)Procédé d’impression d’épreuves lithographiques voisin de la  photolithographie*.

          

GLYPTOLOGIE                                                                                                                                 Étude des pierres gravées et ouvrage traitant de glyptographie  ou décrivant des pierres gravées.

 

GLYPTOTHÈQUE                                                                                                

              Lieu ou sont conservées des collections de pierres gravées .

              Les premières furent celles de Marcus Scaurus ,Pompée, César  suivies de très nombreuses autres .

              Le mot, relativement bien connu, est cependant souvent mal compris et sujet à de nombreux pataquès * qui conduisent  à des définitions telles que : “ Collection de papillons,de  champignons ,de timbres etc ... “

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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 08:41

GLUTÉOR

              Cet adjuvant obtenu par saponification de la caséine* fut utilisé en remplacement des sulfites dans la fabrication de certaines pâtes à papier et carton à base de pailles de riz * et de lin *. .

              Une usine spécialisée dans cette fabrication ,la «  Compagnie du Fibro-Glutéor «  , fonctionna à Moissac (82) jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale .

             

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10 juillet 2020 5 10 /07 /juillet /2020 09:49

TOILETTE & TOILETTAGE                                                                                                          

              1)Action  effectuée par les services d’un éditeur pour corriger un manuscrit* avant édition...cela peut aller de la simple correction de quelques fautes  ou oublis à une Réécriture* ou un Rewriting* complet du texte.....en principe ,mais pas toujours , avec l’accord de l’auteur ….

              On emploie ce terme également lors d’ une réédition pour indiquer une refonte légère ou une mise à jour .

              2)Les “Vendeuses à la toilette “ qui, autrefois ,n’étaient censées vendre que babioles et colifichets diffusaient parfois discrètement des livres pornographiques ou interdits .

              3)Le papier dit “ de toilette “ est le papier “ hygiénique *  “ qui , sans être un support privilégié de la chose écrite en comporte parfois ...

              4)On nommait autrefois ainsi les toiles imprimées portant les marques et emblèmes de filatures  et servant à l’emballage des ballots des tissus produits par cette industrie.

              Destinées à l’origine à être jetées ou recyclées  peu ont survécu et c’est dommage car certaines d’entr’elles sont de véritables œuvres d’art  …

              Ces toilettes sont parfois nommées «  Wrapper « 

              5)Les toilettes au sens de lieux d’aisance ou de : « Latrines «   ne sont pas sans rapport avec l'écrit dans la mesure ou elles sont souvent été un lieu de lecture , et ou elles ont longtemps contribué au "recyclage " d'écrits utilisés en guise d'aniterges ...

              « Toutes mes bonnes lectures ont lieu aux toilettes.Il y a des passages d’Ulysse qu’on ne peut lire qu’aux toilettes. »(Henry Miller ) 

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8 juillet 2020 3 08 /07 /juillet /2020 09:49

DANSE          

                                   1)Titre de plusieurs ouvrages très prisés au moyen-age les Danse macabre” sont des ouvrages comportant des illustrations présentant la mort prenant riches et pauvres sans distinction.

                                   L’origine de l’appellation paraît être la » Chorea machabæorum »(danse des Macchabées )qui était une sorte de farandole religieuse que chacun quittait à son tour .  

                                   Le premier ouvrage du genre semble être la “ Danse macabre “ de Guyot Marchant datée de 1485 en qui certains voient la copie de la fresque qui ornait le cimetière des innocents à Paris (1424); elle fut suivie de nombreuses autres éditions et d’encore plus de copies  avant de gagner la province ou l’un des  premiers ouvrages du genre réalisé hors Paris, “ La grant danse macabre “  ,   fut établi en 1499 par Mathieu Husz ,imprimeur à Lyon...qui n’hésita pas à montrer la mort s’emparant des imprimeurs d’un atelier de typographie .

                                   A côté des ouvrages dont la “ Danse macabre  “ est le sujet principal , il  en existe nombre d’autres dans lesquels elle intervient au titre d’illustration accessoire : “ Livres d’heures  *  “, “ La nef des fous  “ ,  “ La chronique de Nurenberg “ » Les trois morts et les trois vifs «   par exemple ....

                                   Elle fut parfois déclinée de façon plus originale comme , par exemple , dans “L’alphabet *  des morts  “ de Holbein (XVI° siècle )  qui présente en outre la particularité d’employer des iconophores * bien avant la date de naissance qu’on leur attribue habituellement .

                                   Le thème du temps s’y accordant assez bien elle fut aussi déclinée en calendriers dont certains mettent en regard signes du zodiaque et figures macabres …

 

                                   Par extension , l’expression “ Danse macabre “ est parfois employée pour désigner tout ouvrage apparenté aux «  Ars Moriendi «   dont le sujet principal est  une réflexion sur la mort ou les fins dernières .

             

              2) La danse à suscité de nombreux écrits  et études et de la première « Orchésographie *«  , à la »Sténochorégraphie «  de Meunier en passant par  la «  Labanotation *«  et la » Notation de Benesh » la « Choréologie* «  a  produit nombre d’ouvrages  qui , à l’heure actuelle , ont tendance à être délaissés au profit de la vidéo …        
                                                                                                                                              3)Les typographes disaient des caractères mal alignés qu’ils “ dansaient  “

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8 juillet 2020 3 08 /07 /juillet /2020 09:46

BAL                                                                                                         

                                         1)Le “ Carnet  * de bal “ était un petit carnet qui , apparu en 1817 et souvent luxueusement présenté, permettait  aux participantes à un bal d’y inscrire  les danses promises ...il en existait de toutes sortes ,certains fort précieux en argent ou or et ,parfois avec des feuillets d‘ivoire utilisés comme les tablettes * d’autrefois ,d’autres étaient spécialement imprimés pour un bal donné,d’autres encore étaient imprimés au dos d’un éventail * ou minuscules et attachés à une bague par une chaînette .

                                         Il semble que l’initiatrice en ait été  une jeune fille qui,fort sollicitée ,  se fit confectionner un éventail en peau d’âne sur lequel elle pouvait écrire au crayon …ce qui , dans les premiers temps, eût pour résultat  de la contraindre à « faire tapisserie «  , personne ne voulant  voir son nom  inscrit sur de la peau d’âne ….

                                         Les carnets de bal ,travaux de ville * qui ont disparu vers la fin des  années 40, constituaient  l’une des spécialité de certaines petites imprimeries.

                                         Les carnets de bal ,recherchés par les “ Quaternioballismophilistes *  “  , sont un thème de collection à part entière.

                               

                                                     2)Le mot figure,depuis lontemps , au sens propre, ou figuré , dans le titre de nombreuses œuvres : “ Le bal du comte d’Orgel “ de Raymond Radiguet ,”Le bal de madame Perkins  “ de W;M. Tackeray,” Le Bal des ingrates  “ de Rinuccini, “ Le bal des voleurs  “ d’Anouilh, “ Le bal du pont du Nord  “ de Pierre Mac Orlan ,” Le bal des maudits  “ d’Irwin Shaw, “ Ils ouvrirent le bal  “ de Jean Gisclon  etc...etc...

 

                                               3)Le bal ,en soi, est un thème qui a été fréquemment traité en littérature et ,ce, depuis les époques les plus anciennes : Froissart,Victor hugo,Rabelais, Saint Simon ,TolstoÏ ,Proust ,Michelet ,Gœthe,Brantôme  et une foule d’autres auteurs ont décrit des scènes de bal de leur époque...   

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8 juillet 2020 3 08 /07 /juillet /2020 09:43

BAKÉLITE                                                        

                                La bakélite est une résine phénoplaste thermodurcissable  inventée en 1906  par le chimiste belge émigré aux États-Unis  Léo Hendrik Bækeland à l’occasion de travaux  qui ont abouti ultérieurement à la fabrication du papier photographique dit «  Vélox «    : son nom ,tiré de celui de l’iventeur ,était ,au départ, une marque commerciale puis est devenu commun (Branduit *) en raison du succès rencontré par cette matière.

                                Fabriquée à partir de crésol ou de formol et d’aldéhyde formique la bakélite résiste à la plupart des solvants mais peut prendre au vieillissement un aspect terne et peu esthétique .

                                Ses couleurs les plus courantes sont le noir et diverses nuances ,souvent flammées , de marron mais il exista aussi de nombreuses autres couleurs …

Elle  a servi à réaliser une foule d’objets ayant un rapport avec l’écriture : encriers*: porte-plumes*,corps de stylos*,accessoires de bureau,règles*,plumiers *   etc...

                                Quelques essais de reliure d’art , en général très colorées ,  furent réalisés vers  1930 , soit en bakélite soit en «  Pollopas * «  très voisine,  par Joteau* ( * : Voir à ces mots )sans que le procédé se généralise .

                                De nombreux documents utilitaires soumis par destination à des manipulations fréquentes tels qu’annuaires*,agendas*, fichiers*, ou registres*-journaux  ont aussi été reliés en bakélite :

                                Elle a été détrônée à partir des années 60 par l’arrivée des matières plastiques*  modernes qui offraient ,en général, plus de résistance aux chocs

                                La bakélite est assez souvent confondue avec l’ébonite * qui , elle , est à base de caoutchouc .

                                     La bakélite ternie se nettoie en utilisant de l’eau savonneuse et de   la « Popote «  des antiquaires   .

                                On peut rencontrer les appellations assez peu courantes  « Kataline «  , »Plaskon » et «  Mélamine «  qui , à notre époque désigne un genre de matière plastique .

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7 juillet 2020 2 07 /07 /juillet /2020 09:13

CHROMO                                                                                                                                      1)Abréviation de “Chromolithographie”*, mais le  mot a pris  le sens péjoratif d’image de mauvais goût ou très banale (sans doute en raison de l’immense diffusion que la chromolithographie a permis d’images de qualité médiocre et infiniment répétées).

                                      Un sens figuré voisin est parfois rencontré en littérature pour désigner   un  thème trop souvent traités ou une image banale...

                                      Le mot est , le plus souvent masculin(un chromo )mais les typographes l’employaient au féminin ( une Chromo )

                                      2)Image publicitaire(parfois  appelée ,“découpis * “  ou “ Trading * card “   ) trés en vogue au début du siècle et distribuée par tous les commerces importants.

                                      Les spécialistes s’accordent à penser que le précurseur en fut,vers 1864,  Aristide Boucicaut  fondateur des magasins “ Au bon marché   “ qui eût ,de plus , l’idée d’utiliser le verso du chromo pour diffuser un message publicitaire (»Ticket*-Annonce « ): tous les jeudis ses magasins distribuaient une image nouvelle ,dont certaines en grand format de 18 x12 centimètres incitant ainsi la clientèle à se fidéliser.

                                      Certains autres voient leur origine dans les “  Cartes  * de table “ destinées à indiquer la place des convives d’un banquet ...

                                      Les précurseurs furent bientôt imités et  toutes les grandes marques adoptèrent le système en s’efforçant de trouver des thèmes originaux (Monde de l’enfance , vie quotidienne, faune et flore,évènements, sciences et  techniques, histoire, géographie etc ...etc ...)

                                      La plus prolifique  d’entr’elles,la chocolaterie Poulain , distribua plus de 25000 images différentes ..suivie en cela par les chocolateries d’ Aiguebelle ( 350 séries et 7000 images ) , Guérin-Bouton ( 300 séries et 7000 images ) , Debauve et Gallais ( 1000 images )  et des firmes diffusant des produits alimentaires telles que le bouillon Liebig (1800 séries ), la chicorée Leroux,les biscuits Pernot ou Lefèvre -Utile  etc ...etc ...

                                      L’age d’or du chromo publicitaire va de 1870 à 1914 et ,durant cette période ,on estime que 50 millions de chromos ont été diffusés...il n’est donc pas étonnant qu’ils soient devenus un thème de collection à part entière et ceci d’autant mieux que des centaines de séries différentes ,comportant chacune environ six images, ont été distribuées (la plupart à 100000 exemplaires et quelques unes à 200 voire 400000 ...)

                                      La technique employée pour leur impression était la lithographie * au tout début puis la chromolithographie  * et , après 1914 , l’offset* .

                                      Certaines séries ,recherchées de nos jours ,car tirées à petit nombre d’exemplaires ,proposaient des images “ à système * “ permettant de monter des dioramas * ,des scènes présentées en volume ou présentant des images animées à l’aide d’un système de tirettes ,de disques  mobiles ,de glissières ou de savants  pliages,des «  chromos-découpis «  à découper

                                      Il existait aussi des catégories plus rares comme  les “ Chromo- guirlandes  *  “ ,conçus  sous forme de guirlandes à suspendre et les “ Chromos-satin  * “ présentant des personnages habillés de tissu .

                                      Les images chromolithographiées étaient imprimées sur du carton léger et présentaient assez souvent un relief obtenu “ au repoussé  * “  ou par gaufrage *   ; le format classique était un rectangle de 7 x 10 cms mais il y avait de nombreuses variantes  et , en particulier des chromos , appellés “ Découpis  *  “ dont la forme épousait les  contours de la figure représentée.

                                      De très nombreuses imprimeries ont réalisé des impressions de chromo : Bouillon-Rivoyre et cieF.Appel,Baster&Vieillemard,J. Minot,Bognard G.,Dræger ,Champenois,J.E.Goosens,Hérold,LaasH.&E.Pecaud ,Landsberg H.& Cie.,Verger Léopold etc ..etc …

                                      Les chromos  présentaient tous un texte publicitaire sur leur verso , le texte en rapport avec l’image présentée figurant de façon succinte sur le recto de celle-ci ou , plus souvent , dans les albums spécialement conçus pour accueillir les diverses séries diffusées .

                                      Ces albums * , parfois trés luxueux , étaient conçus comme des albums photographiques et comportaient des pages cartonnées équipées de coins* ou d’encoches pour y insérer les images , chacune d’elle ayant une place attitrée comportant un texte de commentaire; il existe cependant bon nombre d’albums artisanaux regroupant parfois des milliers d’images collectionnées par plusieurs générations sur des périodes de plusieurs dizaines d’années ...

                                      La tradition des  “ images publicitaires “  jointes à un produit a perduré de façon courante jusques dans les années 50  et existe encore de façon plus confidentielle de nos jours .

                                      Il existe des reproductions de chromos anciens qui se différencient de vrais par leur aspect plus brillant et plus lisse et par la moindre épaisseur de leur support .

                                      Exploitant la même veine il a existé des chromos spécialisés utilisés par exemple comme “ Tickets de chaise  *  “ lors de location de sièges dans les jardins parisiens ou comme billet  *  d’entrée pour divers spectacles   

                                      Les bascules publiques , aujourd’hui disparues , ont durant longtemps distribué des tickets de pesage comportant une image dans l’esprit des chromos ...

                                      Les collectionneurs * de chromos sont des “ Chromolithographiles   “ ou des “ Chromophiles  * 

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7 juillet 2020 2 07 /07 /juillet /2020 09:09

AUTOMATE                                                                                                  

 

                                   Il semble que les premiers automates,mus par du sable ,  aient été réalisés vers 245 Ajc. par Cteselius (ou Ctésibios )  et que ce soient les arabes qui les aient perfectionnés ensuite …Héron d’Alexandrie les évoque au 1° siècle dans ses «  Spiritualia » puis ce furent Hugues de saint Victor,Roger Bacon , Villard de Honnecourt ,Fontana , Léonar de Vinci, Ramelli …etc …

 

                                   Les concepteurs d’automates se sont très tôt ingéniés à fabriquer des androïdes reproduisant les gestes de l’écriture , certains arrivant à en créer de très réalistes .

                                   Parmi les nombreuses réalisations on peut citer :

                                   -Un jouet ,dit «  Petit Opéra «, du jeune Louis XIV conçu par Truchet et représentant un théâtre  ou une pièce en 5 actes et durant trente minutes était jouée avec quatre changements de décors

                                   -Un autre jouet du même roi représentant un carrosse, d’où, entr’autres personnages animés , descendait  une dame qui , aprèes une révérence  offrait un placet *

                                   -Les quatre automates de Friedrich von Knauss (vers 1753) ,main seule d’abord puis personnages dont le dernier était capable d’écrire un texte de 107 mots . 

                                   -L’ »Écrivain » de Henri-Louis Droz présenté en 1774 : perfectionnement de celui créé par son  père Pierre Jaquet-Droz,il dessinait au crayon des animaux , des portraits de personnages et écrivait un texte à la plume d’oie en respectant les pleins et les déliés .

                                   -L’automate écrivain de Robert Houdin présenté en 1844 à l’exposition nationale ,racheté par le célèbre Barnum.et mis en scène en 2011 dans le film «  Hugo Cabret «  .

                                   Mais , à des degrés divers , de nombreux autres fabricants d’automates ont approché eux-aussi  le sujet :Bomtems,Reuge,Vichy,Triboulet ,Roullet ,Decamps,Théroude, Martin,Lambert,Phalibois , »J.A.F «   furent de ceux qui ,vers la fin du XIX° siècle, s’ingénièrent à réaliser des automates  ou des scènes animées l’écriture n’étant cependant pas le thème le plus fréquent en raison de la complexité des mécanismes qu’elle implique .

 

                                   On peut considérer que les appareils modernes tels le «  Téléwriter* «  ou l’»Auto*-Pen »      reproduisant l’écriture manuelle en sont  les lointains descendants …

 

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7 juillet 2020 2 07 /07 /juillet /2020 09:07

TREIZAIN

                        La coutume voulait autrefois que lors du mariage  l’époux offre à sa femme un écrin contenant treize  petites médailles en métal précieux (la treizième étant généralement offerte au prêtre ayant célébré le mariage ..)pouvant comporter des initiales ou un texte court sur l’avers et le symbole héraldique de la foi sur le revers.

              On peut rencontrer les appellations anciennes «  Pièces pour espouser «  et «  Arras « 

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4 juillet 2020 6 04 /07 /juillet /2020 09:28

JUS                                                                                                                          

                                                     1)Un livre ancien est dit  “Dans son juslorsqu’il présente des défauts dus à son âge mais qu’il n’a subi aucune réparation ou restauration.

                                         Il est préférable de trouver un livre “Dans son jus” plutôt que maladroitement restauré.

                                         Toutefois  cette appellation  rencontrée dans la description d’un ouvrage doit inciter à la prudence si elle n’est pas suivie de l’indication précise des défauts:cela peut ,en effet ,aller de l’ouvrage simplement défraîchi à la ruine la plus complète ou à l’épave * ...      

                                         Les  euphémismes “Exemplaire* de travail” ou “ État d’usage *  “ sont parfois employés avec un sens voisin et aussi vague  pour désigner un ouvrage ayant “Vécu ”

                                                     2)Le mot désigne aussi un texte écrit :

- Article un peu développé dans la presse écrite .

-Exposé ,laïus,discours un peu argumentés mais élaborés rapidement .

                                                     3)Pour les métiers du dessin : couleur liquide destinée à donner une couleur de fond obtenue avec des ingrédients divers (café,thé,par exemple ..) on dit alors que l’on “ Passe un jus  “ .

                                                     4) Synonyme familier de “ Lavis  * “

                                                     5)Pour les typographes et les héliograveurs le terme désigne l’encre *

                                                     6) Et on ne saurait omettre le fait  qu'il sert à désigner familièrement le café* qui préside si souvent à l'élaboration de la chose écrite ...

                                                     7)Et certains écrivains ont ainsi qualifié leur envie et leur inspiration  et leur capacité à écrire avec facilité .

                               Hémingway  notamment employait ce terme et , vers la fin des années 40 ,disait avoir « perdu son jus « par suite de la dégradation de sa santé , d’une blessure  à l’œil et de la routine de son existence ….jus qu’il retrouva  après la rencontre en Italie  d’ Adriana Ivancich en Décembre 1948 avec qui il entretint pendant plusieurs années une abondante correspondance et dont il s’inspira pour créer Renata  l’héroïne de «  Across the river and into the trees «  paru en 1950 …et assassiné par la critique !

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