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29 septembre 2018 6 29 /09 /septembre /2018 09:07

GAMMES                                                                                                               

                                   1)En tirage offset* le mot désigne les essais* effectués pour mettre au point la reproduction des couleurs avant le tirage  définitif.et ,aussi ,une suite de carrés disposés en marge d’une épreuve pour faciliter les réglages lors de l’impression ,la gamme de contrôle la plus classique étant  la “ Gamme Brunner

                                   2)Dans l’industrie textile il s’agit d’un catalogue * présentant des échantillons de tissus accompagnés de leur description .

                                   3)Dans l’industrie en général  une «  gamme d’usinage «  est un document établi par le bureau d’études à l’intention des ouvriers  et récapitulant dans le détail la succession et la durée des diverses opérations à réaliser pour la fabrication d’une pièce mécanique .

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29 septembre 2018 6 29 /09 /septembre /2018 08:59

GAMAHES   ou GAMAHEU  

                                                                                             

              Pierres portant naturellement des dessins de caractères d’écriture,de hiéroglyphes* ou des figures humaines ...on leur a longtemps attribué un pouvoir magique particulièrement dans l’ Égypte ancienne et en Chaldée .

              Elles sont parfois appelées “ Camaïeux *“ et l’Américain Richard Shaver a inventé le néologisme  “Rock-book-picture”pour les désigner ....

 

 

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 09:13

OBJET DE CE DICTIONNAIRE

                J'ai  entrepris une recherche concernant les " Mots "  en usage dans les diverses sphères d'élaboration de la " Chose écrite " depuis ses origines jusqu'à nos jours : mots de la langue ordinaire , mais aussi  argots de métier, sabirs , jargons....et mots obsolètes des domaines spécialisés tels que  codicologie, papyrologie, archivistique , épigraphie etc ..etc ...recherche concrétisée par l'élaboration d'un dictionnaire .

                 Il m'arrive cependant de rencontrer des mots qu'aucun des pourtant nombreux  dictionnaires que je possède n'indique et concernant lesquels internet est soit muet soit trop laconique ... le but initial de ce blog était donc,au départ,  de poser des questions concernant ces mots  "mystérieux " mais , la posture d'éternel questionneur pouvant lasser , j'y inclus des articles aboutis ( mais toujours perfectibles ..) de mon dictionnaire .

               C'est en espérant que vous trouverez quelque intérêt à ma démarche  que je vous invite  à la découvrir ....

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 09:12

ADRESSE AU LECTEUR

Merci à vous abonnés et lecteurs occasionnels !

Votre passage,fut-il silencieux,m'est d'une aide précieuse!

Les articles sont choisis sans plan directeur selon la couleur du temps et l'humeur du jour..mais si vous désiriez voir aborder un sujet particulier, c'est bien volontiers que j’essayerai de répondre à votre demande !

Que cette journée vous soit un bonheur !!

Merci à vous abonnés et lecteurs occasionnels !

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 09:05

 LIT                          

                                    1)Le lit a depuis toujours  ,et demeure encore , un endroit privilégié pour la lecture  et ce à tel point qu’il existe des accessoires spécifiquement étudiés pour cet usage  : liseuses * pour ne pas avoir froid, éclairages spéciaux pour ne pas déranger  son compagnon de lit, tables et supports  pour une lecture confortable  ...les romains possédaient même des lits spécialement conçus pour cet usage !

 

                                    On dit à ce propos que l’apparition ,au XVIII° siècle , de la  lampe  à double courant d’air et à mèche tissée  inventée par le physicien  Aimé Argand contribua beaucoup à développer la lecture au lit * .

 

                                    À l’époque ou le chauffage des chambres était peu répandu ,les libraires constataient une meilleure vente des gros livres en été car leur lecture au lit imposant au lecteur d’avoir bras et épaules hors des couvertures était inconfortable en hiver ...

 

                                    Les statistiques récentes à ce propos montrent  qu’environ la moitié des lecteurs aiment lire dans un lit , encore que  ce mode de lecture semble être en  recul si l’on croit ce qu’écrit en 2009 Michèle Perrot dans «  Histoire des chambres «  : « Le recul de la lecture , au lit sous la lampe  ,délices d’autrefois,a ébranlé l’alliance  du livre et de la chambre … »

 

                                    Certains auteurs ont célébré la lecture au lit comme , par exemple , Geoffrey Chaucer qui écrivit les vers :

                                    “Alors quand je vis que je ne pourrai dormir

                                    Que très tard cette nuit encore

                                    Sur mon lit je me redressai

                                    Et j’envoyai quelqu’un me chercher un  livre

                                    Un roman ,et il me l’apporta

                                    Pour lire et faire passer la nuit ...”

 

                                    Ou Georges Fourest :

 

                                    “La nuit je lis au  lit Zola

                                    Qui de Mercier fouettait la bile

                                    En cette chambre ou m’isola

                                    La nuit , je lis au lit Zola ...”

 

                                    Ou encore Jacques Gaillard :

 

                                    “On ne dira jamais assez combien la chaleur de la nuit ,qui pèse si lourdement dans les chambres , se fait caressante lorsqu’on lit,dans une chaise longue , un beau livre qui parle du Sud  “

 

                                    D’autres  écrivains ont rédigé  leurs œuvres dans un lit :Edmond Rostand , Pascal Lainé ,Françoise Sagan,Colette qui le nommait son «  Radeau-lit » ,Marie Cardinal,Joubert, Pouchkine, Proust et une foule d’autres  ....à tel point que Francis David pourra noter dans son livre «  Intérieurs d’écrivains « : «  Finalement , on n’écrit bien qu’au lit ! «

                                   

                                    Par le passé le lit et  sa ruelle*  ont  parfois tenu lieu de « Salon littéraire «  comme en témoignent des œuvres telles que  «  Les caquets* de l’accouchée «(1622)  ou « Les ruelles du XVIII° siècle «  de Léon de Labessade  paru en 1879

    

                                    Concernant le meuble lui-même ,il n’a en général pas d’autres  rapports avec la chose écrite que l’usage qu’on en fait mais on peut toutefois noter qu’au XVII° siècle certains lits furent déguisés en bibliothèques à l’aide d’un décor de fausses reliures .

 

                                    La pratique de la lecture au lit intéresse toutes les couches de la population à cette nuance prés que , dans les milieux de condition modeste ou à la campagne le lit est souvent l’endroit exclusif de la lecture alors que dans les milieux plus aisés et urbains il n’est qu’un endroit parmi d’autres .

 

                                    Certains livres dits «  Livres de chevet * «   sont réputés avoir vocation à être lus au lit …

 

                                    Pour conclure on peut remarquer que , là comme ailleurs ,qu’il existe diverses catégories de lecteurs certains lisant avant de s’endormir , d’autres lisant pour s’endormir , d’autres encore lisant parce qu’ils ne peuvent pas dormir .

 

                                    3)L’expression “ Lit de Procuste  fait allusion à Procuste,personnage de la  mythologie grecque ,mis à mort par Thésée,  qui suppliciait les voyageurs  en les amputant ou en les étirant pour leur faire épouser les dimensions du lit sur lequel il les allongeait .        

                        Son souvenir a survécu dans l’expression “ Procuste  “ ou “ Lit de Procuste  “  employée pour qualifier la mutilation d’un texte littéraire soit par raccourcissement , soit par allongement soit par une traduction fautive ...on dit alors que les “ Procustes  “ ont agi ou que le texte a été mis sur le “ Lit de Procuste  “

 

                                    4)La première * phrase de “À la recherche du temps perdu “ , “ longtemps je me suis couché de bonne heure “  faisant référence au lit  est devenue une sorte de leitmotiv*  ou de “ Delenda *  “ souvent cité dans les conversations ...

                                    Proust passait d’ailleurs beaucoup de temps dans son lit et ,à la mort de sa mère , il y demeura dit-on durant un mois entier ....

 

                                    5)Le lit a parfois eu des rapports inattendus avec la chose écrite comme , par exemple dans les cas suivants :

 

                -Alfred de Musset  fit faire un modèle réduit du lit de l’une de ses amantes et s’en servit comme enveloppe pour lui  adresser une lettre d’amour .

 

                                          - Il arrive que des lits pliants de camping soient utilisés par les bouquinistes * de plein vent en guise de tréteaux .

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 08:51

LECTURIER

 

            Terme ancien très péjoratif pour désigner un lecteur qui ne tire aucun profit de ses lectures ...

 

            Le mot pouvait désigner toutes sortes de mauvais lecteur  : accumulateur , zappeur * , compulsif  etc ...etc ...

 

LECTUROMANIE

 

            Attirance pathologique pour  la lecture conduisant le lecteur à lire de façon compulsive et sans discernement tous les écrits à sa portée .

 

            Aussi nommée «  Boulimie * «  ou «  Addiction * « ,elle a parfois été mise en scène par certains auteurs comme par exemple  Alfred Kubin qui dans «  Die Andere Seite «(1908)   décrit un pays imaginaire nommé «  Perla «  dont les habitants  sont tous atteints de pathologies divers dont la lecturomanie …

 

 

LISANT                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

            Terme péjoratif,employé par les intellectuels, pour désigner celui qui  fréquente les bibliothèques  pour passer le temps et sans y effectuer de véritable travail de recherche...certains le qualifieront de “zapeur * ”.

 

            Le mot “lecteur * ” est employé dans un sens voisin par les chercheurs travaillant à la bibliothèque* nationale* pour désigner ceux qui ne poursuivent pas un travail de longue haleine.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

            

LISART (ou LISARD )                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

            Terme ancien devenu  peu courant et plutôt populaire  pour désigner un lecteur  *,ce mot ne figure , avec ce sens , dans aucun des dictionnaires modernes consultés  mais  se rencontre ,par exemple, dans la bouche de la maréchale Lefebvre qui visitant une maison qu’elle venait d’acquérir dit en voyant l’imposante bibliothèque  Lefebvre n’est pas lisard,je ne suis pas lisarde, j’en ferai un fruitier !   ou , plus loin  de nous, sous la plume de Clément Marot qui écrit  ( Épitres ) : “ Un homme ne peut bien écrire s’il n’est quelque peu bon lisart  

 

            Le mot «  Lisable* «  (lisible …) en est sans doute un parent .

 

 

 LISERON                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

            Maurice Fombeure  dit (in «  Silence sur le toit « [1958]  )que” C’est en lisant qu’on devient liseron !!”….et Raymond Queneau le paraphrasant écrit  que « C’est en écrivant qu’on devient écriveron « ! 

 

 

LISOTTER                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   158-1016.

            Le mot est ancien et existait déjà au XVI° siècle pour désigner péjorativement une manière de lire peu attentive privilégiant des textes de peu de portée.

            Bien que peu employé , il a survécu avec ce même sens avec , peut-être une nuance pour les   Goncourt  qui l’employaient avec le sens de “ lire rapidement,parcourir  “                                   

 

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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 09:07

OBJET DE CE DICTIONNAIRE

                J'ai  entrepris une recherche concernant les " Mots "  en usage dans les diverses sphères d'élaboration de la " Chose écrite " depuis ses origines jusqu'à nos jours : mots de la langue ordinaire , mais aussi  argots de métier, sabirs , jargons....et mots obsolètes des domaines spécialisés tels que  codicologie, papyrologie, archivistique , épigraphie etc ..etc ...recherche concrétisée par l'élaboration d'un dictionnaire .

                 Il m'arrive cependant de rencontrer des mots qu'aucun des pourtant nombreux  dictionnaires que je possède n'indique et concernant lesquels internet est soit muet soit trop laconique ... le but initial de ce blog était donc,au départ,  de poser des questions concernant ces mots  "mystérieux " mais , la posture d'éternel questionneur pouvant lasser , j'y inclus des articles aboutis ( mais toujours perfectibles ..) de mon dictionnaire .

               C'est en espérant que vous trouverez quelque intérêt à ma démarche  que je vous invite  à la découvrir ....

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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 09:07

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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 09:05

GRAPHOMANIAQUE                                                                                       

              1)Qui est atteint de la manie d’écrire.( On dit aussi graphomane.)

 

              Cette manie peut se manifester par la rédaction de nombreux écrits à tous propos ou par l’inscription de remarques ou de notes dans les marges ou dans le texte des livres lus ...

 

              C’est ainsi que Stendhal non content d’écrire dans les marges corrigeait ou supprimait des passages des ouvrages qu’il lisait ...

 

              On peut rencontrer la néologisme humoristique “ Épistoléro 

 

              La graphomanie a fait l’objet d’études   cliniques dont celle d’ Ossip-Lourié : «  La  graphomanie , essai de psychologie morbide «  (1920)qui distingue des causes pathologiques ou héréditaires mais aussi sociales et morales  et qui vilipende les méthodes d’enseignements de son époque  visant à faire produire par les  élèves des «  Broderies * graphomaniaques «  ou les modes conduisant par contagion et «  suivisme «   à une pléthore d’écrits …

 

              2)Se dit aussi d’un écrivain présentant des “ Tics  *  “   ou ayant   besoin d’un rituel* ou d’objets-fétiches *  pour écrire: papier de couleur , stylo particulier ,encre ou plume spéciale ...c’est ainsi que , par exemple ,que Giono n’écrivait qu’avec une plume “ Nostradamus  *  “ et qu’Hervé Bazin allumait une bougie sur son bureau ....

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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 09:03

GRAPHODROME (IE)            

                              

              1)Le graphodrome aurait été une méthode de décryptage des messages codés…

 

              2)La graphodromie était aussi une méthode sténographique * en usage de 1746 à 1819 dans la région de Cassel concernant laquelle on connait l’ouvrage de F.J. Astier “ Graphodromie ou écriture cursive * applicable à tous les idiomes ,à la portée de tous les ages ....” paru en 1816

              Le “ Dictionnaire de l’académie “ de 1827 en fait un nom commun synonyme de “ Écriture cursive “ ...

 

              3)On le rencontre parfois depuis peu pour désigner un tableau d’affichage électronique  et aussi comme titre de certaines publications comme , par exemple , “Le petit graphodrome illustré  “ de Jeanine Dufour et Huguette Bouchardy (1987)

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