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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 08:01

ANNÉE

                                   1)De  nombreuses publications rendant compte des évènements survenus en une année dans un domaine donné ont porté ou portent ce titre comme , par exemple:“Années , Littéraire ,philosophique , sociologique, électrique etc ..etc ...

            On peut rencontrer les équivalents allemand  “ Jahrbücher  “  et anglais “ Yearbook  “        

 

                                   2)C’est aussi une figure allégorique pouvant se rencontrer sur des publications anciennes sous la forme d’une jeune femme portant sur le front un bandeau illustré des signes du zodiaque et au corps nu jusqu’à la ceinture pour illustrer les saisons .

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 07:42

VŒU                                                                                          

                       1)À l’occasion du nouvel an il est d’usage d’échanger des vœux et  les traditionnelles visites , avec dépôt de carte de visite en cas d’absence , qui furent la règle durant longtemps ont été,vers le début du XX° siècle ,  remplacées par l’envoi de cartes spéciales qui se sont déclinées en une foule de sortes analogues aux «  Cartes de Noël « ,allant des plus classiques exploitant toute la variété des paysages d’hiver  ou des symboles de la paix et du bonheur aux plus originales parfois personnalisées,comportant des volets * mobiles , avec des éléments de décor naturels etc ...

                       L’Alsace se montra pionnière en la matière , d’abord en raison de son annexion par l’ Allemagne et aussi par suite de la présence de nombreux illustrateurs spécialisés dans le décor des tissus dont elle était une grande productrice et plusieurs éditeurs (Rosenberg,Emmentzinger,Winkler,Hartmann,Luib…) se spécialisèrent dans ces éditions .

                       Malgré les efforts des fabricants pour renouveler le genre ( Hologrammes* , cartes à parfum , à musique ou à puce *...) la carte de vœux de nouvel an a subi une longue éclipse et était  presque complètement  détrônée par  le courrier électronique  ,le téléphone ,le courriel,la carte virtuelle  ou ...rien du tout ...jusqu’à ce qu’un timide retour en grâce ne s’amorce depuis peu…sera-t-il durable ?...

                       La carte de vœux est un thème de collection à part entière et  ,dans sa forme la plus classique ,elle reste bien présente dans les esprits puisque , c’est encore un lieu commun courant  de comparer à    “ une carte de vœux “.  le spectacle d’un village sous la neige...

                                   2)On rencontre parfois sur certains ouvrages des mentions telles que “ Exécution  pieuse d’un vœu anonyme    “  traduisant l’existence d’un vœu mais ne donnant généralement pas de détails sur ses motivations et modalités

 

DES EXEMPLES DE CETTE PRATIQUE SERAIENT LES BIENVENUS .....

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 09:42

OBJET DE CE DICTIONNAIRE :

Ayant  entrepris la rédaction  d'un dictionnaire concernant les  langages, argots, jargons, "Parlers de métiers "  etc ...concernant les divers secteurs  de l'élaboration du livre depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours  je m'efforce d'en réunir les termes ,fussent-ils devenus obsolètes ou inusités ...vaste programme..!

Les secteurs incriminés sont donc très vastes  et touchent à des domaines aussi divers que la paléographie, l'imprimerie, la papeterie, l'archivistique, la codicologie ,la papyrologie , l'imprimerie,  etc ...etc..

Rencontrant parfois des mots au sens inconnu ou  imprécis ne figurant dans aucun dictionnaire je pose des questions les concernant en espérant qu'un lecteur  sagace saura les élucider.

Mais , afin de ne pas me cantonner  au rôle d'éternel questionneur je donne aussi  des articles aboutis mais toujours perfectibles  que je me ferai un plaisir de compléter à la lumière des compléments  qui me seraient  communiqués

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 09:17

GAFFIOT *                                                                                                                      

                       Nom propre de l’auteur d’un dictionnaire * latin qui,comme pour le “ Larousse “ est devenu un " Branduit * "  commun (“ Le Gaffiot  “ ) tant il s’est imposé auprès de nombreuses générations d’étudiants ou de lycéens qui   gardent le souvenir ému de leurs humanités ....et des crampes au bras que le transport de ce “ Pavé  “ provoquait !

 

                       Il avait pour concurrent bien moins connu  le “ Gœzler “ ,tout aussi sérieux et même un peu supérieur au “ Gaffiot “ pour le latin prémédiéval,le latin tardif et le latin chrétien ....“ Gœzler “ avait  osé une édition abrégée,un peu plus légère, pas vraiment « de poche « mais  quand même   intitulée  “ le latin en poche “ -vaste programme  qui  ne réussit jamais à égaler la popularité du “ Gaffiot “ …j’en étais un utilisateur et reçus de ce fait quelques " Flêches de Parthe " décochées par l’un de mes professeurs de latin au caractère atrabilaire* …(*dérivé de « Atra Bilis «  …ne cherchez pas  c’est du latin médièval  et le Gaffiot est pour une fois en échec …)

                                En raison de son volume et de son poids (2,438 kgs….je viens de peser mon  édition 1935. !!) le Gaffiot a parfois été utilisé comme arme dans les combats entre latinistes en herbe ..ou en qualité d’ instrument « pédagogique «  de choc comme   Alain Rey le rapporte dans son « Dictionnaire amoureux des dictionnaires « en évoquant  la mémoire de l’un de ses professeurs de latin, atrabilaire comme le mien , qui, sans doute influencé par Boileau ,lançait son Gaffiot à la tête des élèves   comme les protagonistes du combat décrit par cet auteur dans «  Le lutrin « ( chant V-vers 125 et suivants )  qui  s’affrontait  à coup de “ Cyrus “ de “ Jonas “ , de “ Le Tasse  “  et d’un “ Infortiat  *  "  que “ Deux des plus forts mortels ébranleraient à peine   “ …

 

                                                                                                                                                               

                                           Plus raisonnablement l’expression « à coups de Gaffiot »  désignait une traduction faite en recopiant textuellement des exemples tirés de ce dictionnaire qui en comporte de nombreux…. ce qui ne  trompait personne !

Elle est à présent bien désuète ...mais le «  Copier*/ coller « en est un digne succazsseur !

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 08:56

 

PASSAGE

              Les «  Passages «  de Paris aussi nommés «   Galeries « sont des rues couvertes abritant des commerces divers.

              Ils ont pour ancêtre les « Galeries de bois «  du Palais Royal et ,la mode aidant se multiplièrent au point qu’ à l’apogée de leur vogue,vers 1830, il y en eût plus de trente  dont seuls dix-neuf subsistent de nos jours avec des bonheurs divers.

 

              On ne peut les citer tous mais qu’il nous soit permis d’évoquer les passages « du Saumon «  ,du »Pont-Neuf »,   »Jouffroy, »Puteaux », »Brady », »Ponceau «, »Feydeau »   et les galeries «  Vivienne « , »Colbert », »de la Madeleine «  , «  Véro-Dodat »

 

              De la fin du XIX° siècle au milieu du XX° ils abritèrent de nombreuses imprimeries , librairies,ateliers de gravure, bureaux de journaux,papeteries,cafés* littéraires   dont les librairies  Lemerre installé au  27 passage Choiseul , Poulet Malassis qui siégeait  au passage des princes,Marchant et Dentu passage Feydeau,Nepveu passage des variétés  et Aubert libraire-graveur dans la galerie Véro-Dodat qui publiait «  Le Charivari «, le papetier de luxe «  Susse «qui éditait les gravures de Gavarni passage des  panoramas,le café* «  Certa » passage de l’opéra ou se réunissaient André Breton ,Aragon et les dadaïstes …   

 

              Certains de ces passages furent même presqu’exclusivement consacrés à une activité en rapport avec l’écrit  comme , par exemple,le «  Passage du Caire «  qui était à cette époque le temple de l’imprimerie.

 

              Il existait en outre dans presque tous ces passages des cabinets*(Voir à ce mot ) de lecture très fréquentés.

 

              Bien que certaines de ces activités aient ici ou là survécu ( imprimerie passage Verdeau  , atelier de gravure Stern passage des Panoramas …) elles y sont à présent très marginales …

 

              Certains de ces passages ont été longuement évoqués dans des œuvres littéraires comme , par exemple ,le passage des panoramas par Émile Zola dans «  Nana « ,  le passage Choiseul dans «  Mort à crédit «  et «  Le voyage au bout de la nuit «  de L.F.Céline (L’auteur avait passé sa jeunesse au n° 64..) ,le passage de l’opéra par Louis Aragon dans « Le paysan de Paris «   etc …

 

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 08:47

PARYLÈNE

              Matière plastique liquide qui , pulvérisée en aérosols sur un document ou un livre ,est invisible et en renforce considérablement la solidité.

              Les essais effectués sont très prometteurs mais la méconnaissance de sa tenue dans le temps et le fait que son application soit irréversible engagent à la prudence pour son emploi en matière de restauration de documents précieux  : se souvenir du vieillissement de certaines éditions de poche à couverture pelliculée qui , le temps passant , se vêtent d'une robe de Cendrillon ....

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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 10:00

OBJET DE CE DICTIONNAIRE :

Ayant  entrepris la rédaction  d'un dictionnaire concernant les  langages, argots, jargons, "Parlers de métiers "  etc ...concernant les divers secteurs  de l'élaboration du livre depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours  je m'efforce d'en réunir les termes ,fussent-ils devenus obsolètes ou inusités ...vaste programme..!

Les secteurs incriminés sont donc très vastes  et touchent à des domaines aussi divers que la paléographie, l'imprimerie, la papeterie, l'archivistique, la codicologie ,la papyrologie , l'imprimerie,  etc ...etc..

Rencontrant parfois des mots au sens inconnu ou  imprécis ne figurant dans aucun dictionnaire je pose des questions les concernant en espérant qu'un lecteur  sagace saura les élucider.

Mais , afin de ne pas me cantonner  au rôle d'éternel questionneur je donne aussi  des articles aboutis mais toujours perfectibles  que je me ferai un plaisir de compléter à la lumière des compléments  qui me seraient  communiqués

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 07:59

OBJET DE CE DICTIONNAIRE :

Ayant  entrepris la rédaction  d'un dictionnaire concernant les  langages, argots, jargons, "Parlers de métiers "  etc ...concernant les divers secteurs  de l'élaboration du livre depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours  je m'efforce d'en réunir les termes ,fussent-ils devenus obsolètes ou inusités ...vaste programme..!

Les secteurs incriminés sont donc très vastes  et touchent à des domaines aussi divers que la paléographie, l'imprimerie, la papeterie, l'archivistique, la codicologie ,la papyrologie , l'imprimerie,  etc ...etc..

Rencontrant parfois des mots au sens inconnu ou  imprécis ne figurant dans aucun dictionnaire je pose des questions les concernant en espérant qu'un lecteur  sagace saura les élucider.

Mais , afin de ne pas me cantonner  au rôle d'éternel questionneur je donne aussi  des articles aboutis mais toujours perfectibles  que je me ferai un plaisir de compléter à la lumière des compléments  qui me seraient  communiqués

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 07:54

REGRET                                                                                                      

 

                       1)Le “ livre regretté  “ est un mythe auquel beaucoup de bibliophiles ont été confrontés sous la forme d’un livre qui , pour un instant d’inattention ou d’indécision leur a échappé en laissant dans leur âme un poignant regret que rien ,si ce n’est une nouvelle rencontre, ne peut apaiser .

                       Le “ Livre regretté  “ est en quelque sorte aussi un “ Livre manquant  *  “ (Voir ci-dessous  )

                                   2) Le  fait d’avoir déjà lu un livre peut aussi susciter un regret ou un sentiment de frustration lorsqu’on le rencontre à nouveau comme Mme. De Stæl l’exprimait à propos de «  Lettres écrites de Lausanne «  d’Isabelle de Charrière (1788) : «  Mon dieu que je voudrais n’avoir pas lu Caliste cent fois !... »

                                   3)Un certain nombre d’auteurs ont regretté d’avoir écrit certaines de leurs œuvres et ont soit  tenté de les éliminer,soit exprimé des regrets au moment de leur mort :

                       -Virgile souhaita que l’ »Énéide » soit détruit par le feu .

                       -Disraeli brûla «  A defence of poetry »

                       -Fenimore COOPER brûla tous ses manuscrits en1826

              etc …etc …

                       Parfois ce furent les parents ou les amis qui éliminèrent eux-même ou poussèrent à l’élimination des œuvres jugées par eux  inconvenantes :

                       -Mme. De Grignan , fille de Mme. De Sévigné brûla de nombreuses lettres de sa mère après son décès.

                       - Les amis de Flaubert lui conseillèrent en 1849 de détruire la «  Tentation de St. Antoine

                       -Kafka confia a un ami le soin de brûler ses manuscrits …vœu qui nefut pas éxécuté …

 

 

MANQUANT                                                                                                                             

                                   1)Le “ Livre manquant  “ est un grand mythe  avec lequel  beaucoup de bibliophiles ont eu maille à partir sous la forme d’un   ouvrage ardemment désiré et qui se dérobe obstinément en provoquant  parfois chez celui qui le cherche une recherche  obsessionnelle : “ un seul livre vous manque et tout est dépeuplé !  “  

                        Le “ livre manquant  “   est souvent un “ livre regretté  *  “ .

 

 

                                   2)La mention est souvent employée dans les catalogues pour désigner les tomes absents d’une série.

 

                                   3)Pour le libraire un livre “Manquant  “ est un livre en rupture de stock  qui sera de nouveau présent aprés “Réassortiment * “ s’il n’est pas “Épuisé * “  ou  “ En réimpression * “

 

                                   4)La ou les pages manquantes dans un ouvrage le dévalorisent très fortement .

              Pour les détecter il faut connaître le nombre de pages initial par consultation de bibliographies * ou comparaison avec des ouvrages semblables puis collationner * le livre.

                           La «  Loi de Murphy «  fera que, même s’il ne manque q’une seule page dans un dictionnaire de 20 tomes en comportant plusieurs dizaines de   milliers, on aura fatalement,à un moment ou à un autre ,  besoin des renseignements qu’elle contenait .

 

                                   5)C’est la notion de «  Livre manquant «   qui a poussé et pousse encore nombre d’auteurs à rédiger un ouvrage perçu comme nécessaire mais ne figurant pas dans la liste des ouvrages connus …le livre réputé manquant  ne l’étant pas toujours ….et en tout état de cause  cédant rapidement  la place à un autre tout aussi «  Manquant «  ….

 

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 07:51

RÉGLURE                                                                                        

                       Au sens codicologique strict  la réglure* est l’ensemble des tracés délimitant , sur un support  la surface dédiée à l’écriture, les lignes-guide étant nommées «  linéation «  .

                       Dans la pratique courante les deux termes sont le plus souvent  souvent confondus et on nomme réglure l’impression sur une feuille vierge de lignes( les horizontales sont parfois nommées “ Lignes rectrices *  “  )  ayant pour but de guider l’écriture:cet usage est aussi ancien que la chose écrite et sur les parchemins les copistes utilisaient la pointe* sèche (punctorium*), la mine de plomb*, une encre rose ,ou , parfois, l’ongle.

                       Lors de l’utilisation de la pointe sèche il arrivait que plusieurs feuilles superposées soient réglées à la fois , le foulage étant bien entendu inégal selon les feuillets…

                       Les réglures du recto * de la feuille sont dites «  Sillon * », et celles du verso « Billon * «  .

                       Aux XV° & XVI° siècles il est arrivé que les copistes  se guident sur les vergeures * du papier lorsqu’elles étaient bien apparentes , les marges étant matérialisées par une pliure* .

                       Chaque atelier ou scriptorium ayant ses codes  spécifiques de réglure il s’ensuit que celle-ci est très souvent pour les codicologues * un excellent moyen de situer le lieu de rédaction d’un manuscrit ancien .

                                   Pour les imprimés l’une des premières machines fut celle de Dupont à plumes métalliques mobiles  perfectionnée par Adam en 1810 et suivie d’une foule d’autres modèles ..  Il en existe divers types:

                       -Réglure constituée de lignes simples  (Guide*-âne)

                       -Réglure millimétrique constituée de lignes déterminant des carrés d’un centimètre de côté eux mêmes subdivisés en carrés d’un millimètre de côté.

                       -Réglure des cahiers d’écolier avec marge en rouge dite “Siéyés*”(C’est l’ouvrier héliograveur Auguste Godchaux qui mit au point en 1850 la technique de son impression simultanée au verso* et au recto* de la feuille .)

                       -Reglure 5x5 déterminant des carrés de 5 mms de côté.

                        -Réglures spéciales pour la musique , la comptabilité etc …

                       Les  réglures ont été réalisées  soit à l’aide de machines spéciales  (réglure “À l’eau” employant des encres à l’eau) soit par des procédés typographiques par emploi de filets* maigres.

                       La réglure est parfois nommée “ Carroyage  *  “ 

                       L’art de la réglure aussi nommé «  Gammographie * « ,a , bien sûr , suscité la publication de traités  comme , par exemple : «  Art de la réglure des registres et des papiers de musique … » de A.B. Méguin paru chez Dentu en 1880

 

                        Dans le  langage codicologique l’expression «  In campo aperto » désigne un manuscrit écrit sans avoir procédé à une réglure * préalable du parchemin *.*

 

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