VOLAPÜK
1)Tentative de création ,par l’ecclésiastique Johann Martin Schleyer en 1879 , d’un langage universel qui donna lieu à l’impression de nombreux ouvrages et connut un bref succès d’estime en 1889 avant de sombrer dans l’oubli.
Basé sur une simplification de l’Anglais c’est sa difficulté à évoluer qui le condamna.
Le français Kerckhofs ,cryptographe * célèbre en fut un fervent adepte .
Le Volapük eût de nombreux clones plus ou moins ressemblants nommé “ Volapükides “ parmi lesquels et sans être exhaustif on peut citer : “Nal * Bino “ , “ Balta * “ , “ Bopal * “ , “ Spokil * “ , “Dil * “ , “ Vetparl * “ , “Dilpôk * “ etc .....
La pasigraphie* qu’on pourrait être tenté de lui comparer était exclusivement écrite et l’espéranto qui le concurrença à partir de 1887 eut d’avantage de succès sans parvenir à l’universalité recherchée.
Les ouvrages écrits dans ces langues sont plutôt rares .... et le mot était si peu connu que , employé par le général de Gaulle dans l’un de ses discours, il suscita de nombreuses interrogations ... à la suite desquelles ,il a pris le sens de “ Charabia * “ et de ses synonymes Jules Verne qui avait doté l’équipage du « Nautilus « d’un langage propre et ressuscité le langage supposé de l’ « Atlantide « dans « L’éternel Adam « s’intéressa au Volapück avant de rapidement l’abandonner au profit de l » Espéranto * «
Le mot est encore fréquemment mal compris et sujet à de nombreux pataquès * qui conduisent à des définitions telles que : “Danse “ , “ Vol à voile “ , “ Fumisterie “ ou “ Voleur “
Concluons sur une citation en forme de calembour de Villiers de l’Isle-Adam- in « Poèmes pour assassiner le temps-Gémissements
« Quoi !dans ces bois ou vola Puck , on entendrait le Volapük ? »
2)Le mot est parfois employé pour désigner une langue artificielle servant de langage commun dans un pays comportant plusieurs ethnies parlant des langues différentes .et il est alors synonyme de « Pidgin* », « Bichelamar* » ou »Sabir* »