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10 mars 2022 4 10 /03 /mars /2022 09:02

ADIEU TOUT!

               Il semble que l’expression “ Adieu-tout ! “ ait été autrefois d’ usage courant lors de travaux exécutés à deux personnes pour synchroniser et donner le signal de départ d’une action .

 

               Elle était ,entr ’autres métiers, utilisée par les tisserands et  les « Tireurs d’or «  ces derniers n’étant pas  sans rapports avec le monde du livre … on peut donc penser que ,étant donnée sa popularité, cet  ancêtre de notre “ Top ! “ ou “ Go ! “ fut en usage dans l’imprimerie ou la papeterie mais cela reste à préciser ...

 

       Ses liens de parenté avec «  Adieu Va(t )«  issue de la marine paraissent certains mais sont à préciser

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8 mars 2022 2 08 /03 /mars /2022 09:29

 

                                                                                                        

FUTURISTE             

                                   Courant artistique des années 1910/1930 auquel la typographie et le livre n’ont pas échappé .(il est parfois appelé “ Ultra-moderne  “ ou “ Constructiviste  “  )

                        Le futurisme ,issu du manifeste de Filippo Tommaso Marinetti  publié dans «  Le Figaro «  du 20 Février 1909 est apparu en URSS vers 1920 à l’initiative de Vladimir Tetline , Alexandre Rodtchenko et  Zelinsky  puis en Italie, en Allemagne avec le Bauhaus , en France avec Le Corbusier et Ozenfant.  

              Ce premier manifeste fut suivi de 1909 à 1916 d’une cinquantaine d’ autres consacrés à des domaines particuliers ( Architecture, music-hall etc ..)

                       Ayant donné lieu à plusieurs courants ( primitivisme, constructivisme,suprématisme , simultanéisme,abstraction, cubisme,vorticisme *,avenirisme,spatialisme,typoèsie ...et dans une certaine mesure «  Dada * «  ….) il mythifiait la machine ,l’énergie, la vitesse ,  prônait la synthèse des arts , la suppression des bibliothèques et certains livres de cette époque ont, soit  été entièrement réalisés en métal * ou en tôle *, soit reliés à l’aide d’éléments métalliques tels que boulons (reliures “ Dynamo * “   ,rivets , tringles etc  les apparentant à un “ Livre-Objet  * 

                        C’est le cas , par exemple , du « livre-machine «   de Marinetti  “ Mots en liberté,futuristes, tactiles, thermiques et olfactifs” paru en 1932 avec une couverture de Dulgheroff et réalisé en fer blanc . par le  peintre Tullio d’Albisola. Marinetti disait à ce propos que «  ..le livre doit être l’expression futuriste de notre pensée futuriste  « 

                        D’autres artistes, telle la photographe Germaine  Krull, dont l’album “ Métal  “(1927) est , à ce titre , caractéristique ,mirent l’accent sur les aspects industriels de leur temps en montrant les facettes  esthétiques de la machine mais aussi en en donnant parfois une vision plus inquiétante .

              Dans un article des «  Cahiers de médiologie : Pouvoirs du papier (1997)« Louise Merzeau écrit  à ce propos : «  Plaisir des engrenages…bonheur des lignes ,des poids et des mesures…Goût de la précision..Minimalisme et minutie…mais aussi l’envers  la médaille :visions dantesques de monstres de ferraille , écheveaux de câbles …enfers des hauts fourneaux . Piranese ou Renger-Partzsch… »

 

                        Parmi les typographes ayant suivi ce mouvement on peut citer Herbert Bayer qui conçut pour lui une famille de caractères dits “ Universal   * “ ou “ grotesques  *  “ et les allemands Kurt Schwitters  et El Lissitsky

 

                        L’illustration des livres ou les décors de reliure n’échappèrent pas à cette tendance et un exemple peut en être donné par la collection populaire  «  Aventures «  diffusée par l’éditeur Plon dans les années 1930 dont le décor du cartonnage montrait une imbrication foisonnante d’avions , d’immeubles, d’usines ,de locomotives et de voitures…

 

                                  

 

 

                        Certains écrivains et , en particulier des poètes , se sont montrés sensibles à ce mouvement ,principalement par le biais de la typographie et en utilisant des “ calligrammes   *  “ 

                        Parmi eux il faut citer Apollinaire qui ,outre ses calligrammes*, manifesta sa sympathie avec ce mouvement en dédiant son poème «  À l’Italie » au disciple de Marinetti  Ardengo Soffici .

 

                        D’autres , comme l’école “ lettriste  * “ (Isidore Isou,Maurice Lemaître...) , la poésie “ concrète  *  “ ou la poésie “ spatialiste  * “  ( Pierre Garnier... )  ont donné une prépondérance très  marquée au décor typographique ....

 

                        Son action s’inscrivit , à cette époque , dans le mouvement général de rénovation des arts décoratifs s’étant exprimé ailleurs sous la forme du «  Bauhaus * «  ou de » La * Cambre  «  ( * : Voir ci-dessous  )  avec , parfois, un engagement politique comme pour la branche du futurisme italien qui se rapprocha du mouvement fasciste (« Viva il duce «  illustré par Mario Sironi -1939)

 

                        Un second mouvement futuriste se fit jour entre 1948 et 1960  qui , privilégiant le dessin , donna le jour à des illustrations ou à des reliures au graphisme et à la typographie  *  très élaborés .

                        Les ouvrages imprimés sur métal l’ont souvent été sur de l’aluminium * soit par impression classique soit par anodisation mais , ce métal  n’a pas toujours très bien résisté au vieillissement  et nombre de ces impressions ont été dégradées par les sels d’alumine qui se sont formés au fil du temps .

                        Vers la fin du premier mouvement et durant le second de nombreuses impressions ont été réalisées avec des encres contenant des charges métalliques  au sujet desquelles on peut faire les mêmes remarques concernant le vieillissement que pour le métal ...

                        À l’époque actuelle , certains “ Livres -objets “ se rapprochent de l’esprit de ce mouvement et c’est , entr’autres , le cas de ceux réalisés par l’artiste (et moine de l’ordre de sainte Croix  ...) frère Edgard Claes qui utilise la peinture automobile, le plexiglas * , le polyester * et autres matériaux industriels ...

 Né d’influences diverses ,dont celle du mouvement “ Arts *  and craft  “ le Bauhaus  fondé en 1919 à Weimar  par Walter Gropius  s’est intéressé à tous les domaines de l’art et entr’autres à l’imprimerie et à la typographie sous l’impulsion de Moholy-Nagy qui,influencé par le constructiviste * Lissitzky, pronait l’usage de caractères différents,,de la couleur et de la photographie .

Son  élève Herbert Bayer donna une impulsion décisive à  la                                 typographie publicitaire en simplifiant les caractères(Universal * sans majuscules )  , le nombre de couleurs(bleu , jaune , rouge , nopir )  et les formes géométriques(cercle , carré, rectangle, trian,gle )  et en contribuant à créer  le «  Style Bauhaus « 

            Il avait pour ambition de réaliser l’harmonieuse intégration de l’art à l’industrie.

            Son action s’inscrit dans un mouvement de rénovation des arts décoratifs du livre  s’étant exprimé ailleurs dans le mouvement «  Futuriste* «  ou à «  La* Cambre «

            Contraint à l’exil aux États Unis par le nazisme qui considérait sa démarche comme «  Dégénérée * »(Voir à ce mot :*)il donna naissance, en 1937 ,au “ New Bauhaus “ d’ou naquit l’”Institute of design  “ de Chicago.

           

LA CAMBRE

            Célèbre « Institut supérieur des arts décoratifs « créé à Bruxelles en 1926 par le décorateur Henry  Van de Velde et qui ,prônant l’idée que la fonction engendre la forme ,  joua un rôle de novateur dans les arts décoratifs avec entr’autres  , pour ce qui concerne le livre J. Minne (illustration ), Vladimir Tchékéroul et Micheline de Bellefroid (reliure )

 

            Son action s’inscrit dans le mouvement de rénovation des arts décoratifs s’étant exprimé ailleurs sous la forme du «  Bauhaus * «  ou du mouvement «  Futuriste * «

BAUHAUS                                                                                                               

 Né d’influences diverses ,dont celle du mouvement “ Arts *  and craft  “ le Bauhaus  fondé en 1919 à Weimar  par Walter Gropius  s’est intéressé à tous les domaines de l’art et entr’autres à l’imprimerie et à la typographie sous l’impulsion de Moholy-Nagy qui,influencé par le constructiviste * Lissitzky, pronait l’usage de caractères différents,,de la couleur et de la photographie .

Son  élève Herbert Bayer donna une impulsion décisive à  la                                 typographie publicitaire en simplifiant les caractères(Universal * sans majuscules )  , le nombre de couleurs(bleu , jaune , rouge , nopir )  et les formes géométriques(cercle , carré, rectangle, trian,gle )  et en contribuant à créer  le «  Style Bauhaus « 

            Il avait pour ambition de réaliser l’harmonieuse intégration de l’art à l’industrie.

            Son action s’inscrit dans un mouvement de rénovation des arts décoratifs du livre  s’étant exprimé ailleurs dans le mouvement «  Futuriste* «  ou à «  La* Cambre «

            Contraint à l’exil aux États Unis par le nazisme qui considérait sa démarche comme «  Dégénérée * » il donna naissance, en 1937 ,au “ New Bauhaus “ d’ou naquit l’”Institute of design  “ de Chicago.

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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 09:21

MACABRE                                                                                                   

                                   1)Les reliures “ Macabres  “   sont des reliures à décor funèbre aussi nommées “ De Deuil*  “  et comportant des décors, attributs ou fers * tels que candélabres,faux, larmes, têtes de mort ,ossements, sabliers  simples ou chargés d’ossements,croix tréflées, toiles d’araignées    ,  lanternes , marottes,fleurs ,cadavre dans son linceul , cercueils, chien hurlant à la mort,torches renversées, pelles,bêches, pioches cloches, chandelier, bénitier et son aspersoir, flèches, catafalque , cordes,ailes du temps,devises telles que «  Hodie mihi, cras tibi «  ( «  Aujourd’hui moi, demain toi «  )etc …. etc …

 

                        On connaît plusieurs reliures de ce genre portant les armes  d’Henri III qui en fut friand : »Psautier de David «   (Jamet Mettayer-1586-) par exemple ….

 

                                   Peu prisée de nos jours ,elle perdura cependant jusqu’au XIX° siècle en se cantonnant aux sujets funèbres : «  Le triomphe de la mort » de Holbein par exemple (1780) relié au XIX° avec attributs funèbres, larmes, crânes ,certaines œuvres de Charles Baudelaire .etc .. 

                                   Certains auteurs ont introduit dans leurs manuscrits des attributs macabres : c’est le cas de certains «  Tombeaux * « mais aussi de mémoires comme ceux de Saint Simon  qui nota le décès de son épouse dans ses mémoires par une ligne complète de Croix et de larmes

             

                                   2)Les livres à sujet macabre ou comportant des passages dits «  Gore * «   de cette sorte sont légion avec , cependant une plus grande fréquence dans le roman policier  * ,le roman noir*,le roman Gothique * ou le roman fantastique  * .

                                   3) Titre de plusieurs ouvrages très prisés au moyen-age les Danse macabre” sont des ouvrages comportant des illustrations présentant la mort prenant riches et pauvres sans distinction.

                                   L’origine de l’appellation paraît être la » Chorea machabæorum »(danse des Macchabées )qui était une sorte de farandole religieuse que chacun quittait à son tour .  

                                   Le premier ouvrage du genre semble être la “ Danse macabre “ de Guyot Marchant datée de 1485 en qui certains voient la copie de la fresque qui ornait le cimetière des innocents à Paris (1424); elle fut suivie de nombreuses autres éditions et d’encore plus de copies  avant de gagner la province ou l’un des  premiers ouvrages du genre réalisé hors Paris, “ La grant danse macabre “  ,   fut établi en 1499 par Mathieu Husz ,imprimeur à Lyon...qui n’hésita pas à montrer la mort s’emparant des imprimeurs d’un atelier de typographie .

                                   A côté des ouvrages dont la “ Danse macabre  “ est le sujet principal , il  en existe nombre d’autres dans lesquels elle intervient au titre d’illustration accessoire : “ Livres d’heures  *  “, “ La nef des fous  “ ,  “ La chronique de Nurenberg “ » Les trois morts et les trois vifs «   par exemple ....

                                   Elle fut parfois déclinée de façon plus originale comme , par exemple , dans “L’alphabet *  des morts  “ de Holbein (XVI° siècle )  qui présente en outre la particularité d’employer des iconophores * bien avant la date de naissance qu’on leur attribue habituellement .

                                   Le thème du temps s’y accordant assez bien elle fut aussi déclinée en calendriers dont certains mettent en regard signes du zodiaque et figures macabres …

 

                                   Par extension , l’expression “ Danse macabre “ est parfois employée pour désigner tout ouvrage apparenté aux «  Ars Moriendi «   dont le sujet principal est  une réflexion sur la mort ou les fins dernières .

             

.

                                   4) En matière de  «  Docimologie"(art de la notation des copies d'examen ...)André Antibi a découvert  en 1988 qu’il existerait un phénomène qu’il nomme  «  Constante * macabre « et  qu’il définit ainsi : « Par constante macabre j’entends qu’inconsciemment  les enseignants s’arrangent toujours , sous la pression de la société ,pour mettre un certain pourcentage de mauvaises notes. Ce pourcentage est la constante macabre « 

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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 09:19

DIMANCHE            

1)  Terme employé pour désigner figurativement une place laissée vide ou un manque dans une illustration .

 

2)Quelques œuvres ont évoqué ce jour dans leur titre comme , par exemple : " Dimanche de la vie " de Raymond Queneau ( 1951) ou en baptisant l'un des personnages de ce nom comme  ,dans la pièce de Molière " Don Juan ", ce naïf créancier qu'est " monsieur Dimanche

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5 mars 2022 6 05 /03 /mars /2022 09:28

 

PHOTOGRAPHIE   

              1)Peu après ses  débuts,vers 1827,  la photographie  a été associée au livre,sous forme de “ Calotype *  “.

Les avis divergent quant au premier ouvrage illustré de photographies  entre “Photographs of British Algæ “ de Anna Atkins paru en 1843 et illustré de “ Cyanoptypes  *  “  ,“ Pencil of nature  “  de Fox Talbot paru en  1840 (44 ?) ou les premiers essais de reproduction d’aprés photo datant de 1842 ( “Excursions Daguériennes “ comportant deux planches élaborées d’après des daguerréotypes* par le très complexe procédé de Fizeau).

 Vinrent ensuite dés 1850  Louis Auguste Martin puis Maxime du Camp ( “ Egypte Nubie Palestine et Syrie  “ (1852) et  “Photographie zoologique-(1853 )  “ dont la planche des varans est  restée célèbre,en 1854 “ Épreuves de cartes géographiques ....” de A. et E. Schlagintweit,en 1855  “Quinti Horacii FlacciOpera .... “ testament typographique d’ Amboise Firmin -Didot,en 1858  “ Carmina Omnia “ de Virgile chez Didot ,en  1861 pour “ Horace  “  dans la traduction de jules Janin, »Le bois de Vincennes … » d’Émile La Bédollière (1866)  etc                      

Il semble que l’une des premières œuvres littéraires illustrées en France par la photographie ait été une édition des œuvres de Musset publiée en 1867,par l’éditeur Charpentier en 10 volumes au format « in 18° Charpentier «

              Pour ce qui concerne les ouvrages médicaux ou d’anatomie le premier exemple de très large utilisation de la photographie est : «  Album de photographies pathologiques «  de Guillaume-Benjamin Duchenne paru en 1862 pour compléter « De l’électrisation localisée « 

              La première imprimerie photographique fut celle que Louis-Désiré Blanquart-Evrard ouvrit à Lille en 1851.

              Parallèlement à ces parutions , certains ouvrages sont enrichis de photographies contrecollées  comme par exemple “Contemplations  “ de Victor Hugo, “ Profils et grimaces  “ D’auguste Vacquerie dont on connaît respectivement six et sept exemplaires (1856) enrichis de photographies contrecollées soit directement dans les blancs * du livre soit sur un feuillet * monté sur onglet * ou les “ Mémoires de Rigolboche  “ (1860) dont les exemplaires sont ornés d’un frontispice photographique contrecollé dont on connait au moins cinq variantes ...

              Les premières photographies publiées dans la presse datent de 1860 (Lincoln ) puis se succèdent les “ premières “ ...premiers cadavres ( 1863),première “ une * “ (1880) ,première catastrophe naturelle (Montagne Pelée 1902),première “Photo-fiction “ (Le Louvre en feu -1905) etc ...

              Il semble que la première revue régulièrement illustrée de photographies véritables ait été « L’illustration photographique «  qui paraissait en 1865 et dont chaque numéro comportait une photographie contrecollée réalisée par le photographe et rédacteur  en chef Auguste Muriel.

              Ces illustrations photographiques des premiers temps ont souvent mal résisté au vieillissement  et divers défauts sont rapidement apparus (pâlissement , miroir  * d’argent , dégradations diverses  ...) qui ont nui au crédit de la jeune technique

              Bien que rapidement supplantée par les procédés de reproduction  la photographie véritable n’a jamais totalement disparu des livres et le procédé de la “ Photo-collée  “ bien que marginal existe encore de nos jours dans des collections de faible diffusion telle “ Hotel du grand miroir  “ de l’éditeur Fata Morgana.

              La Photographie  apparut  ensuite comme élément intégré dés que les procédés d’impression ( phototypie*,héliogravure* etc...) ont permis sa reproduction sur papier l’un des premiers livres entièrement réalisé par un procédé photographique étant “Ornati presi da graffiti ....” recueil de planches décoratives paru en 1870.

             

              L’un des premiers livres scientifique illustré de photographies fut un,  : “ Album de photographies pathologiques “ daté de 1862 suivi du catalogue du musée Dupuytren en 1877.

              L’un des tous premiers albums photographiques pour enfants est un livre “ Minuscule  *  “ (5 x4 cms ) comportant neuf photos observables à l’aide d’une loupe intégrée dans l’un des plats et vendu,vers 1865  passage   Jouffroy à l’enseigne “Aux enfants sages “    puis apparurent des albums illustrés photographiquement comme le “ Cendrillon “ édité par Capendu en 1900 présentant des scènes reconstituées et photographiées .

             

                              Dans ses débuts  l’utilisation de la photographie fut l’objet de controverses et de débats opposant ses tenants aux partisans de l’illustration ….Lamartine dit de  la photographie qu’ »…elle ne sera jamais un  art  mais un plagiat  de la nature par l’optique «  …les artistes la qualifient d’ « d’art de la décadence qui fossilise la rêverie … »

              Une fois ces polémiques apaisées,sans évincer l’illustration ,   l’utilisation de la photographie  s’imposa aussi bien pour les ouvrages documentaires que pour les fictions et les ouvrages scolaires

              Dans les publications destinées au grand public la  première photographie apparut  le 31 Mai 1890 dans “ L’illustration  “ .

              L’une des premières publication utilisant la photographie non plus comme élément rapporté mais en l’intégrant au texte  fut : «  Croquis parisiens.Les plaisirs du Dimanche ,à travers les rues «  de Georges Montorgueil illustré de clichés de Gervais Courtellemont  (1896)

              Les premiers clichés en couleurs apparurent dans “ L’illustration  “ vers 1904 et  “ Science et vie  “ vers 1918....

 

              Devant la multiplication des illustrations photographiques il était inévitable que des ouvrages soient publiés sur cette question …la premier d’entr’eux paraît être  « L’illustration du livre moderne & la photographie «  de Jules Pinsart  (Lévy-1896)

              De simple complément qu’elle était à ses débuts la photographie est souvent devenue un élément essentiel de certains ouvrages :c’est le cas ,entr’autres, des photo-romans* apparus dés le début du siècle et on peut noter aussi que sa présence a considérablement accru l’intérêt des catalogues * de libraires qui en comportent .            

              Elle est aussi ,de nos jours ,le sujet même de nombreux livres et les livres “ de photographe  “ sont une catégorie à part entière , certains d’entr’eux pouvant s’apparenter aux “ Livres d’artiste  * “ : les livres de Brassaï (« Paris la nuit -1933),Robert Doisneau , de Germaine Krull, d’Izis, de Cartier-Bresson (« Images à la sauvette -1952) ,de Ylla ,de William Klein («  New-york-1956),de robert Frank ( «  Les américains -195/8),de Larry Clark (« Tulsa-1971) entrent dans cette catégorie et certains éditeurs s’en sont fait une spécialité ( Delpire, Le Chêne, Acte-Sud, Scheer ....)

              Il existe bien sûr des bibliographies * concernant ces ouvrages : «  The book of 101 books «  de Andrew Roth (2001), »Le livre de photographies, une histoire «  de Martin Parr (2004)

              Les collectionneurs de photographies sont des “Photoliphilistes 

              Si les photographies les plus anciennes et , dans une moindre mesure , celles antérieures aux années 60 sont en raison de leur prix inaccessibles à un grand nombre d’amateurs ,on peut remarquer que les productions imprimées actuelles ,très abordables, risquent de devenir assez rapidement recherchées en raison de la vogue grandissante de la photographie numérique qui peu à peu réduit la part de la photographie imprimée et risque de la faire disparaître …

              Le thème de la photographie apparait dans un certain nombre d’œuvres littéraires,en particulier dans le genre fantastique ou sont exploitées les vieilles craintes de voir se produire le vol de son âme par l’intermédiaire de l’image ou les phantasmes de voyage dans le temps  : “Lumière Rouge “ de David J. Schow,”Une vie en papier  “ de Georges -Olivier Châteaureynaud , “Le jeune homme , la mort et le temps  “ de Richard Matheson sont de cette veine ...

              On peut remarquer pour conclure que , pour faire l’historique de la photographie en couleurs les spécialistes doivent se référer fréquemment aux images imprimées car les premiers clichés , très instables , soit n’ont pas survécu soit sont totalement dénaturés ...

              Les spécialistes sont souvent en désaccord sur l’influence  exercée par  la photographie à ses débuts  sur la gravure  car nombre de graveurs cessèrent de travailler “ d’aprés nature  “ pour réaliser leurs œuvres “ d’aprés photo “ ou du moins s’aidairent  de photographies pour compléter les séances de pose...le portrait de Baudelaire figurant en frontispice * de la seconde édition des  “ fleurs du mal  “ est l’objet d’une telle querelle d’experts ... 

              Le même Baudelaire s’insurgeait contre la photographie  en tant qu’art mais lui reconnaissait des vertus de sauvegarde : « Qu’elle sauve de l’oubli les ruines pendantes ,les livres, les estampes  et les manuscrits  que le temps dévore …..elle sera remerciée et applaudie «  (« Salon «1859-  in «  Œuvres »T2-)

              A l’inverse , d’autres cherchèrent des procédés photographiques se rapprochant de la gravure en ne conservant que les traits essentiels ; c’est le cas , par exemple , de la photographie Galtonienne * 

              La photographie a définitivement conquis,et parfois même abusivement ,  les livre scolaires et scientifiques  à partir du milieu des années 60 évincant presque totalement le dessin pourtant fréquemment plus informatif  et clair ….

              Nombre de bibliophiles  continuent cependant à lui préférer l’illustration classique  et privilégient aquarelle, peinture, dessin à ses dépens ....

              Cependant , la photographie isolée  qui n’avait durant fort longtemps que peu  suscité l’intérêt des amateurs et collectionneurs   , se voit à présent promue  au rang d’art à part entière  .

      Ses tirages signés et numérotés  sont recherchés au même titre que les œuvres telles que gravures*  ou lithographies * et font l’objet  d’un classement semblable   distinguant  tirages d’époque ou Vintage ,Tirages tardifs,Tirages posthumes, Retirages , Contretypes, Tirages de presse,etc...certains d’entr’eux  atteignant des prix considérables sur le marché de l’art ....

              2) Les procédés de composition faisant appel à la photographie sont devenus de plus en plus nombreux  à partir du début du XIX°  siècle.

              Les précurseurs en furent Muller  puis Bawtree et Lee ( Machine “ photoline” - 1915) et Robertson (1922) bientôt suivis de Hunter et de Uher .

             

              3)Les plaques et papiers photographiques nécessitaient des papiers spéciaux pour leur emballage : ils devaient être parfaitement opaques et ne pas  comporter d’ impuretés et ne pas générer de poussières ...

              4)Dés son apparition la photographie a excité l’imagination des chercheurs qui se sont ingéniés à trouver une foule de procédés pour l’améliorer et pour remédier aux défauts apparaissant au fil du temps sur les épreuves (: Daguerréotype*,Papier salé* , albuminé * ou au gélatino-bromure d’argent ,Cyanotype *,Tirage au Charbon * etc ..       

Et c’est ainsi que,dans les livres de “ Trucs * et recettes  * “  on trouve des  “remèdes “ pour revivifier les épreuves pâlies, faire disparaitre les “ Miroir * d‘argent “ , faire réapparaitre les images disparues , etc..etc..

              La conservation des documents photographiques  et des films suscite de nombreux problèmes auxquels tentent de répondre les spécialistes et le “centre de conservation des documents graphiques  ”.

              Les premiers supports  à base de nitrate de cellulose   sont  très inflammables , voire explosifs et nécessitent de nombreuses précautions de stockage ;ils ont été remplacés depuis 1955  par des supports en acétate de cellulose ...qui  se dégradent  en produisant de l’acide acétique ...

              La gélatine de certains autres supports gonfle en présence d’humidité , les photographies en noir et blanc voient leurs demi-teintes virer au jaune en proportions variables selon les marques de papier ..

              Ces inconvénients imposent un sévère traitement  de  l’air des locaux de stockage tant en ce qui concerne les apports extérieurs que pour les gaz dégagés par les produits stockés eux-mêmes(Photos, plastiques,encres, vernis du mobilier etc ..)

              5)La photographie  suscitant le portrait il était fatal que nombre d’écrivains soient ainsi  « saisis «  à leur table de travail ….mais bien peu de ces portraits  sont naturels et , la plupart montrent des écrivains »endimanchés «  et dans des attitudes peu naturelles …plus intéressant est le décor  qui les entoure …encore que l’on puisse craindre que les plus désordonnés , répugnant à étaler leur nature , aient procédé à quelques rangements préalables !

              François Nourrissier en a dressé une typologie dans « L’écrivain à son bureau » : musée pour Guitry et Breton , Académique pour Henriot,cossu pour Troyat,riche pour Pagnol , hobereau pour Robbe Grillet , Quay d’ Orsay pour Giraudoux  auxquels il convient d’ajouter les «  Fatras* »variès  de quelques autres écrivains .dont Jean d' Ormesson n'est pas le moindre .....

 

              Un autre problème est la photographie de l’auteur insérée dans la note* de présentation , sur un rabat* ou sur la «  Quatrième* de couverture *  …elle a ses défenseurs et ses adversaires  …et je ne trancherai pas !...parmi les détracteurs , on peut citer Annie François qui dans «  Bouquiner » écrit en 2000 : « Elle m’agace aussi , cette photo .Il est inopportun,cet auteur,.Je l’imaginais glabre et sec . C’est un barbu rondouillazrd.Je la croyais glorieuse  et rurale et c’est une greluchonne minaudière « 

 

                       6)L’apport de la photographie en matière d’étude de l’acte d’écrire lui-même et de l’écriture , a été très important   en permettant  reproduction illimitée, agrandissement , montages de comparaison , chronanalyse décomposant les mouvements , détection des falsifacations etc …

 

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4 mars 2022 5 04 /03 /mars /2022 09:50

 

HERBIER                  

                        1)Le mot désigne , avant tout , un livre réunissant des échantillons botaniques séchés accompagnés d’un texte,souvent manuscrit ,  précisant leurs genre,espèce,lieu de récolte etc... (celui qui le constitue est un “ Herboriseur *   “  )

              L’un des plus anciens connus, daté de 1530,  est celui de Luca Ghini professeur de botanique à Bologne .puis la pratique atteint la France Au XVII° siècle , d’abord privée , puis officialisée en 1635 pazr la création par Lois XIII bdu «  Jardin royal des plantes médicinales « 

              L’un des premiers herbiers imprimés fut réalisé en 1720 à Copenhague  par Jokum Wielandt :de format in/4°il comportait un texte imprimé ménageant des blancs pour y coller des échantillons de plantes véritables ….la formule ne se répandit ensuite qu’à partir de la fin du XVIII° siècle …

              Les herbiers sont tout particulièrement sensibles aux attaques des insectes* et leur protection est  très difficile ,c’est ce qui explique la multitude de procédés expérimentés pour assurer leur longévité :aspersions à l’acide arsénieux,au chlorure de calcium,à la glycérine,utilisation de papiers imprégnés etc ...tous procédés présentant des inconvénients divers dont le plus fréquent était de modifier les couleurs et l’aspect des échantillons .

              Par ailleurs , les plantes desséchées  étant très fragiles , ces ouvrages sont extrêmement vulnérables lors de  manipulations brutales ou sans soins ; c’est pour cette raison que certains herbiers anciens  comportaient  en introduction une mise en garde comme par exemple cet “ Avis pour tourner les pages  “ figurant en exergue  * d’une “ Flore des Pyrénées “ établie en 1872 ...

                        C’est en partie à cause de ces inconvénients qu’il a existé des herbiers ne comportant que les empreintes des plantes obtenues par leur  pressage entre deux feuilles vierges après enduction d’encre :cette “ impression naturelle* “ (Voir à ce mot )a été utilisée par le naturaliste Aimé Bonpland lors de ses expéditions en Amérique centrale au XVIII° siècle :on a proposé pour désigner cette technique d’impression les néologismes * «  Phytotypie «  et «  Phyllographie «  qui ne se sont pas répandus ….

                        Le mot désigne aussi un livre de gravures ou dessins plus ou moins fidèles  décrivant des plantes , souvent dans un but thérapeutique ,dont le  plus ancien connu date du 1° siècle (“De materia médica” de Dioscoride )  .

 

Parmi les plus anciens  on peut citer : »Circa instans «  de Matthæus Platearius (XII° siècle), «  Tractatus de herbis «  de BartholomæusMino de Senis (XIV° siècle ), “Hortus sanitis     ”  1485,  ou «  Arbolayre «  de Peter Metlinger (circa 1486) suivis d’un grand nombre d’autres à partir de la fin du XV° siècle se différenciant plus par  leurs textes que par leurs gravures qui sont souvent les mêmes .

 

              L’ »Herbier de France «de Bulliard   fut , quand à lui , une publication qui parut de 1780 à 1793 et comporte 602 planches botaniques d’une remarquable qualité .

               

 

Le terme peut aussi désigner le rassemblement en un même lieu d’un certain nombre de livres contenant des plantes séchées:le “Grand herbier de la Franceoccupe ainsi tout un étage de la section de cryptogamie du muséum d’histoire naturelle...en présentant plus de 8 millions de spécimens .et  la «  Société Linnéenne de Bordeaux «  continue l’enrichissement des connaissances  botaniques par ses études et la publication périodique de bulletins  spécialisés ...

               

              Pour ceux constitués d’échantillons véritables on en connait des exemplaires à partir du XVI° siècle .

              On connait certains herbiers ,en particulier chinois , comportant des représentations brodées très fidèles .

              On nomme «  Pieux herbier «  le rassemblement de végétaux ou de fleurs provenant de lieux sacrés ou miraculeux , Jérusalem venant en tête mais aussi Lourdes, Fatima etc ....

              On ne sait trop dans quelle catégorie classer les livres comme “ L’arcadie  “ de Mme de Genlis  constitués de planches décoratives réalisées avec des herbes et des fleurs véritables : ces ouvrages ont la nature physique  d’un herbier mais n’utilisant les plantes que comme moyen et non comme but il n’en ont pas le contenu intellectuel ..

              Un certain nombre de livres dont ce n’était pas la destination ont été transformés en herbier en raison de leur format in-folio * ou in -plano et ont été  irrémédiablement endommagés par la maculation des sucs des végétaux...

              Sans aller jusqu’à la constitution d’un herbier , la pratique consistant à mettre des fleurs à sécher entre les pages d’un livre est courante ...et ,bien que la découverte d’un bleuet ou d’un trèfle à quatre feuilles dans un livre ancien soit évocatrice et pleine de poésie, on doit la déconseiller en raison des tâches ainsi  occasionnées  aux pages du livre...

              Certains herbiers spécialisés portent un nom particulier comme , par exemple , l’ »Alguier «  de Napoléon III conservé au musée des arts décoratifs  et qui rassemble différentes espèces d’algues et , aussi  des échantillons  d’étoffes dont le motif s’en est inspiré  

              2)Le mot est parfois employé au figuré :

-Comme synonyme de “ Glossaire  *” , “ Lexique  * “ « Anthologies « , ouvrages qui , comme un herbier collecte des plantes  , rassemblent des mots ou des œuvres

« Et d’ailleurs , qu’es-ce qu’une anthologie sinon l’herbier d’une flore peu drôle ? »(Henri Thomas )

.

-Pour désigner un ouvrage recensant des éléments caractéristiques d’un domaine déterminé : l’écrivain Georges Pérec avait le projet , resté inabouti, d’ un «  Herbier des villes «  recensant tous les menus objets , livres, imprimés etc … constituant l’environnement quotidien du citoyen urbain . 

              3)On nomme “ Alphabet herbier  “ le classement alphabétique de plantes ou de fleurs soit dans un but logique , soit en guise d’iconophores pour illustrer les lettrines d’un  dictionnaire .

              en voici un à base de végéteaux  : Algue , Bouton d’or,Chardon ,Datura,Ellébore,Fraise,Géranium,Houx,Immortelle,Jasmin,Kaki,Liseron,Marguerite,Nénuphar,Oseille,Pivoine,Quassia,Renoncule,Silène,Trèfle,Utriculaire,Violette,Whlenbergie,Xéranthème,Yucca, Zinnia.

 

                              4)La constatation dans les herbiers anciens que les plantes avaient laissé une empreinte quasi-photographique sur les pages support  a amené certains spécialistes en sindonologie a émettre l'hypothèse que les impressions visibles sur le " Suaire  de Turin " résultent d'un processus analogue .

 

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1 mars 2022 2 01 /03 /mars /2022 08:45

REFORMULATION                                                                                                                     

                       Ce devrait être l’appellation correcte de la réécriture d’un texte mais l'anglomanie a privilégié les mots franglais “ rewriting  *  “ et “ rewording  *, ” ....quand à l’appellation plus recherchée de “ traduction intralinguale *    “ elle est quasi confidentielle !

                       On  nomme aussi reformulation la démarche effectuée par un écrivain ou un scripteur consistant à réécrire de façon différente un membre de phrase pour éviter redondances et répétitions .

                       Certains pensent que l’usage du traitement de texte est néfaste à la qualité de la langue car , ne présentant jamais qu’une faible partie du texte ,il conduit à favoriser les répétitions.

                       Ces détracteurs font remarquer qu’un texte rédigé à la main ou sur machine à écrire subit en moyenne vingt fois plus de reformulations que le même rédigé à l’aide d’un traitement de texte...c’est en tous cas un phénomène connu de tous que certaines fautes ayant échappé à plusieurs lectures à l’écran sautent immédiatement aux yeux dés qu’elles sont imprimées ....

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1 mars 2022 2 01 /03 /mars /2022 08:42

RÉFÉRENCE                                                           

                                   1)Ouvrage ou passage d’ouvrage cité dans un texte en appui du propos tenu ou pour y apporter des compléments.

                       Le texte peut être cité ,et c’est une Citation*,ou l’on peut seulement en indiquer le titre et l’auteur à l’aide d’un Renvoi* à une Bibliographie* figurant en fin de volume.

                       L’usage de références est parfois désigné par l’expression : “Donner ses sources  “

                       Alain Nadaud dans son ouvrage “ Ivre de livres “   souligne la singularité  des rapports qu’un auteur entretient avec les ouvrages de référence consultés lors de la rédaction de ses œuvres : ce ne sont plus des ouvrages ordinaires  mais des sortes de témoins bienveillants qui ont donné un peu de leur substance  au prix souvent d’une certaine dégradation matérielle car il est rare qu’ils soient exempts de notes,de soulignements,pages cornées * ou remarques ...

                       Lorsqu’il ne s’agit pas de citations proprement dites les auteurs ne donnent  pas  toujours directement leurs sources qui ne sont souvent découvertes que par hasard et fort tard .

On connaît, par exemple ,  un  exemplaire de « Trois dialogues sur l’art de sauter et voltiger en l’air «(Archange Turcaro -1599)portant  la mention manuscrite d’Edmond de Goncourt : «  Livre qui m’a été d’un précieux secours pour le langage technique des “Frères Zemganno”   « 

           Lorsqu’un ouvrage ayant eu plusieurs éditions est cité en référence , il est important de préciser l’édition  choisie car d’une édition à une autre la pagination et l’imposition varient et les références données ne sont pas transposables….

                                               2)Un ouvrage de référence est un ouvrage que l’on consulte fréquemment pour y trouver des précisions sur divers sujets:le dictionnaire en est le type même....

                       Dans les bibliothèques publiques on peut trouver au rayon des ouvrages de références des dictionnaires , des encyclopédies, des ouvrages de statistiques , des atlas, des traités généraux d’histoire , de géographie , de philosophie, le “ Quid  *  “  etc .....

                       Le besoin de ce genre d’ouvrage s’est fait sentir trés tôt et l’on en trouve une trace en Chine  dés le III° siècle de notre ère avec  le “ Huanglan  “ (“Encyclopédie  * impériale  “  ),le “ Xiuwendian  “ le “ Wenwi boyao “ et bien d’autres ouvrages en compilant de nombreux autres .

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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 08:17

OFFICIER

              Les meubles dits d’ « Officier «  ,et parmi eux un certains nombre de meubles voués à l’écriture ou à la lecture ,sont des meubles conçus pour être pliables et facilement transportables lors des déplacements d’une armée ;

              Souvent très ingénieusement conçus ils offrent le maximum de commodités sus les plus faibles volume et poids possibles . 

OFFICIER DE PLUME

                                   1)Dans la marine ancienne le corps des “ Officiers de plume “ rassemblait les officiers chargés de l’administration et des écritures et n’ayant pas vocation à la conduite des navires

 

                                   2)officier de plumeest aussi  la désignation convenue de l’  officier attaché au service d’un chef militaire occupant d’importantes fonctions  et chargé de la rédaction des divers écrits qu’il signera et , aussi de ses discours.....(autour d’une table on parlera de “ Nègre * “ ....)

 

                                   Le commandant  de Gaulle fut , en 1925, l’officier de plume du  maréchal Pétain , collaboration qui ne fut pas pour rien dans les rapports ultérieurs  tendus de ces deux personnages...

 

                                   En effet, chargé d’écrire un livre censé être de la plume du général, De Gaulle fut ulcéré de voir que Pétain en avait confié la correction à un Colonel  et il s’en indigna en demandant que soit reconnue sa rédaction  au motif que “ si  le monde entier sait ce que vaut dans l’action et la réflexion le maréchal Pétain ,mille renseignés connaissent sa répugnance à écrire “   appréciation qui , on s’en doute n’améliora pas leurs rapports ...

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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 08:15

OFFICE                                                                               

                        1)Partie du bréviaire* à lire chaque jour et ,aussi, livre ou sont consignés les textes des offices.     

                        2)Office du livre:Système consistant à approvisionner  les libraires en livres récemment publiés  en les mettant en dépôt  et en reprenant les invendus..

                             Il en existe quatre modalités principales - d’information ,sur grille,à façon,lié – laissant plus ou moins de liberté au libraire .

 

              Si ,pour le libraire ,cette façon de procéder minimise les risques on peut regretter qu’elle lui ôte une partie de sa liberté dans la sélection de ce qu’il vend...liberté qu’il reprend lorsqu’il commande des livres hors office dits «  Notés * »

              3Des “ offices bibliographiqiuesont  fonctionné à l’époque coloniale dans les divers territoires d’outre-mer sans cependant parvenir à véritablement y promouvoir la lecture ..

              4)Lors des rentées scolaires certains établissements  organisaient des «  Offics du livre «   permettant de se procurer à bas coût  des manuels scolaires d’occasion ....organismes peu efficaces en raison des changements fréquents de manuels rendant obsolètes les manuels de l’année scolaire précédente ...

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