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16 février 2022 3 16 /02 /février /2022 08:40

GALETTE

              1)Le mot est employé dans divers secteurs pour désigner les bobines de papier équipant des téléscripteurs , machines à calculer et …

 

              2)Il sert aussi à désigner un livre jugé trop plat ou trop mince  et il est souvent arrivé que pour y remédier on emploi du papier fort * à grammage élevé dans le seul but d’augmenter le volume du livre .

            Parfois , même , l’artifice fut plus grossier comme ,par exemple , lorsqu’en 1872 Flaubert faisant publier à titre posthume les poèmes de son ami  Louis Bouilhet rajoute ,à l’insu de l’éditeur Michel Lévy qui en prit violemment ombrage

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16 février 2022 3 16 /02 /février /2022 08:37

GALERIE                                                      

                                   1)Une “ Galerie de ver  *  “ (parfois désignée par les appellations anglaises  « Wormhole « & «  Bookworm «    )est une cavité creusée dans un livre par le passage d’un ver * ayant dévoré le papier. et intéressent surtout les ouvrages rédigés sur papier à base de chiffons , les pâte mécaniques  à base de bois étant trop acides ...      

                Les attaques de vers de moindre importance sont appelées “ Piqures  *  “ ou “ Piques  *  “ .         .

                       Dans certains catalogues * le mot est employé seul et l’on rencontre la mention laconique “ Galeries ...” .  

                                   2)Certains ouvrages présentant des portraits ou des célébrités de leur époque sont intitulés “ Galerie de portraits ...des contemporains .....” etc ...

                                   3)Dans les ateliers d’imprimerie on nommait ainsi les rangs de casse et , aussi , tout l’atelier de composition .

                                   4)Les salles monumentales des bibliothèques anciennes comportaient souvent des galeries  ou balcons * qui , cependant , n’arrivaient pas à  supprimer l’usage des échelles * en raison de la grande hauteur des rayonnages inférieurs .

                                   5)De nombreux meubles d’écriture sont équipés de galeries en bronze, laiton , bois etc , ceinturant  leur dessus ou une partie de leur plateau.

                                   6)On rencontre parfois le terme “ Galeries de bois  “ pour désigner les librairies de bas étage qui vendaient autrefois des ouvrages interdits , réprouvés, pornographiques *, scatologiques * etc ...

                       Le terme vient sans doute de l’appellation des librairies installées dans les galeries des jardins du Palais* Royal  , aussi nommées «  Camp de Tartares «  ,qui étaient , au XVIII° siècle un haut lieu de  la galanterie parisienne et dont le succès avait sonné le glas des anciennes  foires de Saint Germain et de Saint Laurent …

                                   7)Le mot désigne aussi des rues couvertes aussi nommées  «  Passages * «  dans lesquelles prospérèrent de nombreuses activités en rapport avec le livre notamment la librairie Lemerre qui était installée passage Choiseul .

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14 février 2022 1 14 /02 /février /2022 10:47

ADRESSE AUX LECTEURS   

Merci à vous , fidèles abonnés et lecteurs occasionnels !

Votre présence , fut-elle silencieuse ,m'est d'un précieux réconfort !

Les articles sont choisis sans plan préétabli selon la couleur du temps et l'humeur du jour mais si l'un d'entre vous souhaitait voir aborder un sujet particulier , c'est bien volontiers que j'essaierai de les satisfaire

La citation de courts extraits de trois ou quatre  lignes  de  ces articles est libre  mais toute citation  plus importante doit au préalable  avoir été acceptée par Titivillus .(Le dictionnaire  a fait l'objet d'un enregistrement auprès de la société des gens de lettres [SGDL] l

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14 février 2022 1 14 /02 /février /2022 10:45

OBJET DE  CE DICTIONNAIRE       
      J'ai  entrepris une recherche concernant les " Mots "  en usage dans les  diverses sphères d'élaboration de la " Chose écrite " depuis ses origines jusqu'à nos jours : mots de la langue ordinaire , mais aussi  argots de métier, sabirs , jargons....et mots obsolètes des domaines spécialisés tels que  codicologie, papyrologie, archivistique , épigraphie etc ..etc ...recherche concrétisée par l'élaboration d'un dictionnaire .

                 Il m'arrive cependant de rencontrer des mots qu'aucun des pourtant nombreux  dictionnaires que je possède n'indique et concernant lesquels internet est soit muet soit trop laconique ... le but  de ce blog était donc,au départ,  de poser des questions concernant ces mots  "mystérieux " mais , la posture d'éternel questionneur pouvant lasser , j'y inclus désormais des articles aboutis ( mais toujours perfectibles ..) de mon dictionnaire

La citation de courts  extraits de trois ou quatre  lignes  de  ces articles est libre  mais toute citation  plus importante doit au préalable  avoir été acceptée par Titivillus .(Le dictionnaire  a fait l'objet d'un enregistrement auprès de la société des gens de lettres [SGDL] )

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14 février 2022 1 14 /02 /février /2022 10:43

XYLOTHÈQUE

                                   1)Une «  Xylothèque «  est une collection d’échantillons d’essences de bois classés et conservés comme des livres dans une bibliothèque .

 

                       2)C’est aussi  une varièté d’herbier  constituée de boites  en bois s’ouvrant comme des livres , contenant des échantillons  secs , des représentations précises en cire ou des peintures représentant des végétaux et , parfois leurs parasites .

La formule   eût son heure de vogue au XVII° siècle  dans l’ Europe de l’ Est et au Japon   et il en subsiste  des collections dans divers herbiers ou musées :

            -« Bibliothèque de bois «  de Carl Schildbach (1788) au musée Ottoneum de Cassel comprenant 530  sortes de vitrines en bois abritant des spécimens secs et des reproductions en cire .

            -Collection de Candid Haber (1795) à Ebersberg : 150 tablettes doubles évidées dont 135 sont présentées en Suisse  au musée du canton de Thurgovie à Frauenfels .

 

            - Et , aussi , Collection Carl Aloys Hinterbang (1825)  comprenant 68 volumes et les tablettes de bois  peintes  japonaises des ères «  Edo «  (1826) et «  Meiji «  (1878 ….

 

             

 

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14 février 2022 1 14 /02 /février /2022 10:35

 

XYLOGRAPHIE             

                                   Art d’imprimer des textes ou des gravures à l’aide de planches de bois gravées en taille d’épargne*.

 

                                                                       Les premières impressions  connues en Europe remontent à la fin du XIV° siècle et ont été découvertes lors de la restauration d’ouvrages postérieurs  qu’elles avaient servi à renforcer : c’est le cas du “ Bois Protat *  “   qui,datant de 1370, est le plus ancien exemple européen connu, suivi de «  la vierge entourée de quatre saints «  datée de 1418 et d’un saint Christophe de 1423 …

                                   Peut-être faut-il voir  cette apparition tardive dans le respect de la bible qui ,au verset 4 du chapitre XX de l’Exode, prescrit : “ vous ne ferez point d’images taillées  “ .....

  

                                   Les éditions xylographiques appelées “ Livres-bloc “ lorsqu’elles sont entièrement réalisées à l’aide de cette technique .,ayant souvent été des éditions populaires (“Ars moriendi *” par exemple..) il n’en est parvenu que très peu jusqu’à nous....

 

                                   La pratique de la xylographie dans certaines contrées (Chine...Corée) est toutefois plus ancienne et il semble que les plus anciens textes xylographiques connus sont le “ Dharani-sûtra “  coréen daté de 751 et les quelques  80000 autres textes découverts  en 1914.... ainsi que   le “ Sûtra * du diamant  “ chinois daté de 868.

 

 

 

                                   Dés les débuts de l’imprimerie le texte typographique fut associé à la gravure xylographique : d’abord tirés séparément  puis tirés ensemble en une seule opération ou , parfois , rajoutés manuellement comme dans le cas des «  Chiro*-xylographies «  .

 

                                   Imprimés dès 1450 dans les anciens Pays-Bas,et en Allemagne du sud  les premiers de ces ouvrages qui apparurent en France à Lyon en 1478 ( Martin Huss : “ Mirouer de la rédemption de lumain lignaige  “ ) et  à Paris vers 1481 (Jean Dupré dit “ Jean l’ Archer  “ :  “ Missel de l’église de Paris  “  )sont presque toujours anépistographes *  en raison de la migration de l’encre au verso de la feuille .

 

                                   Précédemment , la xylographie avait servi à illustrer des ouvrages populaires,voire aussi à en réaliser le texte ( »Donat * «  ) et , aussi , à réaliser les esquisses des enluminures des manuscrits .

 

                                   Pour assurer de plus grands tirages des xylographies ont parfois été réalisées sur métal : Jean Du Pré parle de “ figures de cuyvre” dans la préface d’un livre d’heures daté de 1488....et on suppose que l’imprimeur itinérant Neumeister employa cette technique  dès 1462 ;elle fut aussi utilisée   par les imprimeurs de Cologne et de Leipzig et , à Paris  pour l’impression de livres d’heures * .

             

                                   Certaines de ces xylographies comportent l’indication des ombres 

 

                                   La xylographie est considérée par certains comme le moyen d’expression convenant le mieux aux représentations de la mort et de tout ce qui l’entoure en raison de la vigueur de ses contrastes et  de la noirceur de son trait .

 

                                   Les xylographies en couleurs nécessitent l’usage successif  d’autant de bois qu’il y a de couleurs .

 

                                   Le tirage de xylographies en couleurs fait appel à plusieurs techniques :

 

                        -Réalisation d’autant de bois qu’il y a de couleurs et impressions successives de chacun d’eux avec un repérage rigoureux .

 

                        -Réalisation d’un seul bois  et tirages successifs des diverses couleurs après avoir supprimé la partie du bois ne devant plus être utilisée, le bois étant totalement détruit à la fin du tirage.

 

                        -Tirage en une seule passe par encrage en couleurs des diverses parties du bois , celui-ci devant être nettoyé et  ré-encré après le tirage de chaque épreuve : c’est cette technique qui fut employée en 1943 par André Derain pour l’illustration   du« Pantagruel « édité par Skira dont la presque totalité des bois  est conservée à la BN sous la cote « Résg.Y2.208. » ces bois présentant en outre l’intérêt  de porter à leur dos des esquisses, annotations et remarques de la main de Derain .

                   

                               

    

Le tirage en une seule passe par superposition de  bois multiples assemblés comme un puzzle en est une variante parfois pratiquée  et qui fut utilisé  pour la première fois au début du XX° siècle  pour le tirage des “ Petits tableaux Valaisans  “ de Marguerite Burnat -Provins .

 

                           Si , en Europe , la xylographie est depuis longtemps réservée à l’illustration , il n’en est pas de même partout et au Tibet , par exemple , de nombreux textes religieux continuent d’être imprimés à l’aide de planches xylographiques.

 

                                   Dans les éditions populaires anciennes  à  très bon marché il n’est pas rare qu’un ouvrage comporte  plusieurs fois une même xylographie et il est aussi fréquent  qu’une illustration ait  été employée dans  plusieurs ouvrages aux sujets très différents , éventuellement après quelques modifications de détail : c’est ainsi que l’évêque d’un  bois de « La bataille Judaïque «de Flavius Josephus (1490) devient un roi dans « Les Chroniques de France «  ( 1493) et un chevalier dans «  Lancelot du lac «  (1494)….

              Par ailleurs , dans ces éditions , la mauvaise qualité du papier , sa rugosité et ses différences d’épaisseur ont souvent provoqué des irrégularités d’encrage , voire des » blancs *«  fort préjudiciables à la qualité des illustrations

 

                                   L’imprimeur strasbourgeois Grüninger et le libraire Vérard sont les inventeurs de  xylographies conçues en plusieurs parties pouvant être assemblées entr’elles selon différentes combinaisons pour réaliser autant d’illustrations différentes : »Le grand Thérence en françois «  en est un exemple…

 

                                   La xylographie met en œuvre deux techniques principales : le travail en “ Bois de fil *  “ et le travail en bois “ debout * “  la première plus vigoureuse et spontanée , l’autre plus fine et permettant une gravure plus détaillée.

 

                                   La réalisation de  xylographies de taille importante a parfois été confiée à plusieurs graveurs œuvrant simultanément sur une partie  , les divers morceaux étant finalement assemblés soit par collage * soit par tringlage *

 

                                   D’abord seule technique utilisée , elle fut ensuite éclipsée par les techniques de gravure en creux sur métal avant de faire un retour en force vers 1800 avec la gravure en “ Bois de bout  “  (l’un des premiers ouvrages marquant ce renouveau ayant été l’édition de «  Don Quichotte «  de Cervantès illustrée par Tony Jouhannot et parue chez Everat en 1836/37) elle -même éclipsée par la suite par la  multitude de techniques nouvelles apparues à la fin du XIX ) et au début du XX° siècles .  

 

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13 février 2022 7 13 /02 /février /2022 08:29

TEINTURIER                  

              En langage familier:écrivain réécrivant  correctement une œuvre  au style défaillant....c’est donc un cousin du Nègre*  ou du “Rewriter * ”… la fonction est ancienne puisque déjà en 1775 on pouvait lire dans les «  Mémoires secrets «(anonyme…sans doute Bachaumont )  : «  La comtesse de Beauharnais a fait présenter une comédie …;elle a été reçue ;on ne doute pas que le sieur Dorat ne soit son teinturier … »

 

              Bien que leur rôle soit par essence obscur ,la chronique a retenu le nom de  certains teinturiers  comme , par exemple Lesourd,Pichot ou Villemarest qui coécrivirent en 1828 les mémoires d’Ida de Saint Elme .  

 

              Un autre genre de teinturier est le collaborateur ,aussi nommé " plume " d’un homme politique qui rédige ses écrits et  discours…

 

              Leur fonction obscure a bien sûr suscité quelques appellations  péjoratives comme, par exemple « Pisse*-Copie »ou , plus ancien , «  Fesse * Cahier « 

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13 février 2022 7 13 /02 /février /2022 08:24

TAG                                                                                                             

1) À l’origine , le mot désignait la signature accompagnant un graffiti *, dont les supports privilégiés sont les murs des villes....issu des Etats-Unis  vers 1980 ce moyen d’expression fut , durant longtemps , d’une désolante banalité puis une évolution  a eu lieu        et certains témoignent à présent  d’un talent véritable et  pourraient faire l’objet de publications,ne serais-ce que pour illustrer des textes en Rap* qui procèdent du même esprit....l’émergence du terme «  Street* –Art «  pour les qualifier est  à ce titre significative …

              Le mot français “ Bombage *  “ est parfois employé et pour ce qui concerne les textes on parle parfois de “ Poésie pochée * “ .

              Celui qui s’y livre est un «  Tagueur » ou un «  Graffeur *«  , l’action de recouvrir les fresques des autres est nommée «  Toyer * « et si l’égo surdimensionné du tagueur le conduit à répéter son  « Gueut* « à l’infini  son « œuvre » est nommée «  Punition * » 

Le «  Tag » ressort du street*-Art » et est depuis. Le début des années 2000 concurrencé par l’affichage* de graphismes sur papier .

                       2)Dans le langage des bibliothécaires le mot est employé pour désigner le marquage magnétique des livres et aussi comme synonyme de «  Mot-clé* »

                        3)Les américains donnent parfois à ce mot le sens d’ étiquette *…

 

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13 février 2022 7 13 /02 /février /2022 08:19

 

TACHYGRAPHIE                                              

              Art d’écrire rapidement  soit en écriture ordinaire soit en employant une écriture spéciale (sténographie*par exemple)

              Dans l’antiquité, ou diverses méthodes furent en usage,la tachygraphie était un métier lucratif et  fort prisé .

              Vers l’an 1000 ,au monastère de Grottaferrata  près de Rome , Nill de Rossano inventa une méthode tachygraphique dite «   École saint-nil’ » ou « Tachygraphie de Grottaferrata   »           

                          Au moment de la révolution ,la «  Tachygraphie «  de Coulon de Thévenot fut en vogue et il exista  un journal intitulé “ Journal Tachygraphique “   ;il avait été précédé de quelques autres aux noms évoquant leur procédé de composition: “ Le logographe  “  “Le Journal logographique  “ , “ Le Journal Logotachygraphique  “ , “ Le Logotachygraphe  “ .

              La tachygraphie a parfois servi à la réalisation de plagiats  ou d’éditions clandestines : “Le mariage de Figaro “ fut ainsi édité à l’insu de son auteur , le texte en ayant été copié

TACHYGRAPHE                                                                                                    

                                   1)Adepte de l’écriture rapide qui peut pratiquer l’écriture ordinaire ou l’une des écritures spécialement conçues à cet effet 

                       Le souci d’écrire vite est ancien et est apparu avec l’arrivée de l’écriture minuscule vers le IV°siècle ...

                       Les tachygraphes s’opposent bien évidemment aux calligraphes* qui privilégient la beauté des formes au détriment de la rapidité....

                       Sous le Directoire , un journal,qui parut de frimaire à Nivose de l’an VI ,  porta ce nom : “ Le tachygraphe renfermant tous les discours ,motions et débats au conseil des cinq-cents,recuieillis mot à mot à l’aide de la méthode Coulon-Thévenot  “

                                   2)Appareil permettant un enregistement graphique d’abord de la vitesse  , mais aussi d’autres paramètres liés à l’utilisation d’un véhicule.

par des tachygraphes lors d’une représentation publique de la pièce .

 

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12 février 2022 6 12 /02 /février /2022 09:47

KITSCH        

                                   Le mot désigne un ouvrage laid * ou  de mauvais goût (les moins «  langue de bois *«   disent “ Gueulard  *  “ les autres  , par antiphrase , «  Doré sur tranches * «   ) ,au décor outrancier,pompier  *  ,présentant des surcharges,des fanfreluches *,mal fini ,inauthentique :tout ce qu’il faut pour faire fuir un bibliophile sauf si celui-ci recherche justement  ce type d’ouvrages en raison de leurs outrances !

                                   Ce mot allemand désignant  l’action de ramasser la boue dans les rues commença à être employé  vers 1870  avec le sens de  “ Bâclé “  ou “ Faire du neuf avec du vieux ...”  et il semble avoir été introduit en France  par  Abraham Moles  à propos d’un essai  sur la déviation de la sensibilité dans les arts plastiques publié par la maison Mame à Tours .

                                   Après une première  éclipse il reparut dans les années 30 ..et disparut à nouveau pour revenir d’actualité de nos jours .

                                   Plutôt destiné aux objets matériels on le rencontre pour désigner le décor ou la reliure d’un livre mais il peut aussi  qualifier des œuvres littéraires  présentant ces caractères .      

                                   On peu lire aussi les qualifications approchantes anciennes  de “ Billebarré  *  “ et “ Riolé * -piolé  “ ou, plus récente mais inusitée  de “ Coruscant *   “ ou encore l’américanisme “ Camp   *  “  et le québécisme “ Quétaine  *  “ et le néologisme  «  Bling-Bling *

                                   Léon Paul Fargue dans “ Le Piéton de Paris  “ utilise le mot comme synonyme de “ Chromo * 

                                   Il faut remarquer que la notion de kitsch n’est pas exempte de la forme de snobisme* poussant à mépriser de façon systématique ce qui rencontre le succès et l’estime populaire …ou , au contraire , à le promouvoir ostensiblement dans une démarche au second degré .

                                   C’est ce que pratiquèrent certains hommes de lettres comme , par exemple , Courteline , qui avait rassemblé  une invraisemblable collection  d’objets de mauvais goût : chromos*,presses-papier ,vases etc ….et que pratiquent encore certains qui , au cours de leurs voyages s’efforcent de trouver pour leurs amis les cadeaux les plus kitsh possibles

 

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