DROUILLE (ARD...EUR...)
A l’origine: présent fait à un seigneur après l’achat d’un fief lui appartenant,présent qui,au fil du temps, serait devenu symbolique au point d’être représenté par un objet de basse qualité , ce qui expliquerait le sens moderne de marchandise sans valeur que lui donne l’argot des bouquinistes ( on dit aussi:”drogue*”,” Chtrope *”, “ Strobus * “ ,” Bordille * “ , “ Cacaille * “etc… )
La drouille livresque se retrouve dans les bacs en plein air devant la porte des bouquinistes , en vrac et sous la pluie dans les vide-grenier ,dans les manettes * des salles des ventes ,chez les soldeurs *,dans les dépôts-ventes et dans tous les endroits ou transitent les objets d’occasion en déshérence ..parmi lesquels l'amateur a toujours le fol espoir mille fois déçu de trouver la perle rare ou le " Chopin " ....
Le mot est utilisé,avec le même sens ,dans d’autres professions (chiffonniers fournisseurs des papeteries,viticulteurs ... )et on peut rencontrer le dérivé aggravant “ Drouillard “ , le vendeur de drouille étant nommé « Drouilleur